Maison des jeunes de Varennes: Une réouverture en mode sécuritaire

Photo de Steve Martin, Initiative de journalisme local
Par Steve Martin, Initiative de journalisme local
Maison des jeunes de Varennes: Une réouverture en mode sécuritaire
(Photo : pxfuel)

Alors que la région vient de passer au niveau d’alerte maximale, certains adolescents se retrouvent privés de ce qui constituait une partie de leur vie sociale. Heureusement, les intervenants de la Maison des jeunes de Varennes et ailleurs dans la MRC sont toujours là pour eux.

La Semaine des maisons des jeunes du Québec aura bien lieu du 12 au 18 octobre un peu partout dans la province. Pour les organismes situés dans la MRC de Marguerite-D’Youville, les restrictions sanitaires liées au niveau d’alerte élevé ne permettront cependant pas l’organisation d’activités à grand déploiement. Malgré tout, les intervenants sont là pour soutenir les garçons et les filles qui, en plus de leurs questionnements habituels, doivent vivre une partie de leur adolescence en pleine pandémie.

« C’est certain que la programmation est assez chamboulée ces temps-ci, admet Yanick Legault, directeur de la Maison des jeunes de Varennes. Je dirais que, depuis le début de la pandémie, nous nous concentrons surtout sur les services essentiels d’accompagnement pour ceux qui sont les plus vulnérables, alors nous avons délaissé le côté plus « ludique » de nos activités. Nous avons aussi un programme de travail de milieu que nous avons bonifié. Au lieu d’avoir deux travailleurs de milieu, nous en avions cinq. Alors ç’a été notre stratégie durant la COVID-19. L’important pour nous, ç’a été vraiment de garder le contact avec les adolescents. »

Adultes significatifs

Fermé depuis le 12 mars, le local de la Maison des jeunes de Varennes ouvrait de nouveau ses portes le lundi le 5 octobre dernier après de longs mois de fermeture.

« Nous ouvrons avec des mesures vraiment adaptées aux exigences actuelles, ajoute Yanick Legault. La capacité d’accueil est moins élevée et le port du masque est nécessaire, mais pour nous, ç’a été une question d’adaptation. Nous avons dû trouver comment répondre aux exigences de la santé publique tout en conservant le contact avec les adolescents. Surtout ceux qui sont plus vulnérables au niveau de la santé mentale, de l’abandon scolaire, de la consommation d’alcool et de drogue. »

L’intervenant nous rappelle d’ailleurs que, au-delà de la COVID-19, les adolescents ont les mêmes préoccupations que par le passé et auxquelles s’est ajouté le stress de la pandémie.

« Si tu étais fragile avant la COVID-19, c’est certain que ça ne t’a pas aidé. Si un adolescent était déjà anxieux, il doit aujourd’hui vivre avec un élément anxiogène supplémentaire. La pandémie a pu avoir un impact sur la famille aussi, si les parents ont perdu leur emploi par exemple. Les adolescents, ce sont des éponges. C’est pourquoi à ce moment-ci, c’est important qu’ils aient autour d’eux des adultes significatifs. »

Pour connaître les activités proposées par la Maison des jeunes de Varennes, visitez le site mdjvarennes.net

 

Partager cet article