Autobus scolaires : des mesures sanitaires nécessaires et qui coûtent cher

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Par Diane Lapointe
Autobus scolaires : des  mesures sanitaires nécessaires et qui coûtent cher
Jean-Guy Provost, président des Autobus Boucherville (Photo : Diane Lapointe)

Les nouvelles mesures sanitaires imposées aux transporteurs scolaires sont nécessaires pour la santé et la sécurité des élèves et des chauffeurs, mais la facture risque d’être salée pour eux.
Les Autobus Boucherville qui transportent les élèves de Boucherville, de Varennes et de Saint-Amable sont prêts depuis le 18 mai dernier, date d’un retour à l’école qui aura finalement été repoussée au 1er septembre.
La rentrée scolaire qui approche à grands pas sera sécurisée comme jamais. Les 48 autobus que compte la flotte sont tous munis des parois de plexiglass afin de protéger les chauffeurs. « Nous voulons assurer leur sécurité, car ils sont à un âge plus critique, puisque la moitié d’entre eux ont plus de soixante ans. Si jamais il y avait une éclosion chez nous, ce serait plus difficile à gérer », affirme Jean-Guy Provost, président des Autobus Boucherville.
L’installation de ces cloisons de protection a engendré une dépense de quelque 25 000 $, précise-t-il. À cela s’ajoute l’achat des masques et de produits désinfectants, ce qui porte la facture à quelque 35 000$. Dans tous les autobus, un gel antiseptique pour les mains devra être mis à la disposition des élèves à leur entrée.
La désinfection sommaire des aires les plus fréquemment touchées par les élèves sera effectuée (ex. : dessus des dossiers des sièges et rampes) dans le cas d’un véhicule utilisé successivement pour plus d’un circuit de transport en matinée ou en fin de journée.
Chaque jour, le nettoyage complet de l’autobus devra être réalisé. « J’ai mandaté une firme qui va nettoyer tous les véhicules. Le nettoyage de la flotte prendra entre deux et trois heures et coûtera près de 250 $ quotidiennement. » Toutes ces dépenses sont assumées jusqu’ici par les transporteurs. « On a les reins solides, mais éventuellement il va falloir que quelqu’un participe aux frais inhérents à la COVID. Qui le fera ? Pour l’instant, c’est un gros point d’interrogation, mais j’ai bon espoir que l’on soit remboursés. »
Le masque
Parmi les autres mesures, il y a bien évidemment le port du couvre-visage obligatoire à l’intérieur du véhicule pour les élèves de la 5e année jusqu’à la fin du secondaire. Les élèves, par ailleurs, devront, dans la mesure du possible, demeurer ensemble sur le même banc chaque jour.



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