Florence Couturier a le bénévolat dans la peau

Fondation Jeanne-Crevier
Florence Couturier a le bénévolat dans la peau

Les bénévoles de la Fondation Jeanne-Crevier et les employés au CHSLD travaillent main dans la main depuis plusieurs années pour pouvoir embaucher des étudiants durant la période d’été. D’une part, Manon Pépin, bénévole et adjointe à la comptabilité, se charge de l’ensemble des démarches administratives auprès de Programme Emplois d’été Canada et, d’autre part, Geneviève Webster, technicienne en loisirs, planifie, organise et supervise le travail effectué.
Contrairement aux années précédentes, le budget alloué pour l’été 2020 n’a permis d’engager q’une seule étudiante, mais pas la moindre. Florence Couturier en est à son troisième été au CHSLD Jeanne-Crevier. Et si ce n’était de ses études (elle déménage à Sherbrooke en septembre pour étudier en médecine) elle reviendrait l’an prochain.
Une étudiante inspirante
Dès le primaire, Florence s’est engagée dans le bénévolat. Tout d’abord avec des élèves de son âge qui avaient des troubles du spectre de l’autisme, et par la suite avec des personnes âgées au CHSLD De Lajemmerais, à Varennes. Cela coulait donc de source pour elle de poser sa candidature pour un travail d’été à Jeanne-Crevier.
« J’ai été choyée que Geneviève me fasse confiance au cours de ces trois étés, me permettant de grandir énormément et de côtoyer des personnes attachantes et inspirantes. J’ai réalisé l’importance de toutes les activités qui sont organisées pour que les résidents puissent bénéficier d’un milieu de vie stimulant et enrichissant. »
Selon un proverbe africain, il faut tout un village pour élever un enfant, mais pour Florence Couturier, il faudrait également tout un village pour s’assurer du mieux-être des résidents en CHSLD. « Ce n’est pas seulement de la responsabilité des familles de s’en préoccuper, mais bien de l’ensemble de la communauté. Nos résidents sont des membres importants de notre société et nos actions doivent le prouver. »
Pour Marjolaine Tessier, présidente de la Fondation Jeanne-Crevier, « cette réflexion, de la part d’une jeune fille de 18 ans, nous démontre que l’empathie et l’engagement social sont des valeurs qui sont loin d’être révolues. C’est très encourageant pour l’avenir. »

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