Des demandes au gouvernement afin de prendre des mesures pour mettre fin à la grève au Port de Montréal

communiqué
Des demandes au gouvernement afin de prendre des mesures pour mettre fin à la grève au Port de Montréal
Des groupes de l’industrie des ressources se sont unis aujourd’hui pour demander au gouvernement fédéral d’intervenir dans la grève en cours au Port de Montréal. (Photo : Shutterstock)

Des groupes de l’industrie des ressources se sont unis pour demander au gouvernement fédéral d’intervenir dans la grève en cours au Port de Montréal. Après une grève prolongée des chemins de fer en novembre, des blocages ferroviaires en février et une perturbation importante et continue de la chaîne d’approvisionnement en raison de la pandémie de COVID-19, la grève au Port de Montréal exacerbe une situation déjà stressante en immobilisant l’expédition de produits essentiels comme les minéraux, les métaux, les produits forestiers et le carburant dans la région.

« L’industrie minière est un client de premier plan du Port de Montréal. Elle transporte d’importants volumes de minerai de fer, de nickel, de gypse et de métaux recyclés vers des fonderies et affineries de la région. Dans le contexte d’une perturbation massive de la chaîne d’approvisionnement et d’une atteinte sans précédent à la réputation du Canada en tant que partenaire commercial international fiable, cette grève et l’absence de mesures efficaces pour la résoudre témoignent d’une incapacité incompréhensible à accorder la priorité à la reprise économique du Canada en cette période de grande nécessité, a déclaré Pierre Gratton, président et chef de la direction de l’Association minière du Canada (AMC). Si le gouvernement compte attirer des investissements dans la fabrication de batteries et de véhicules électriques de pointe pour appuyer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, une chaîne d’approvisionnement logistique fiable et efficace est essentielle. »

L’arrêt du transport maritime dans le plus grand port de l’est du Canada a une incidence importante sur la capacité d’acheminer les intrants essentiels aux entreprises qui en dépendent, ainsi que sur la capacité de transporter les produits et les sous-produits vers les clients. Afin d’atténuer les dommages croissants causés aux économies régionales et nationale déjà fragiles et de nuire davantage à la réputation du pays en tant que partenaire commercial fiable, les groupes industriels exhortent le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier à cet arrêt de travail.

« Le Port de Montréal est une infrastructure essentielle au secteur canadien des produits forestiers. Nous exportons des centaines de produits à l’échelle mondiale et recevons des expéditions de l’étranger chaque jour, a confirmé Derek Nighbor, président et chef de la direction de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC). Nous estimons que cette perturbation a déjà entraîné près d’un million de dollars américains en coûts supplémentaires et en ventes perdues pour notre secteur en Ontario et au Québec, et ce, pendant une période où nous sommes confrontés à une forte demande en bois d’œuvre et à un secteur des pâtes et papiers en difficulté en raison de la COVID-19. Cette perturbation nuit à notre capacité à répondre aux besoins de nos clients et à donner du travail à nos employés. Le gouvernement fédéral doit absolument déployer toutes les ressources nécessaires pour régler ce différend. »

Partager cet article