Une photo de votre animal de compagnie pour une bonne cause

Steve Martin de l'Initiative de journalisme local
Une photo de votre animal de compagnie pour une bonne cause
Selon la photographe, il est bien important de bien connaître le sujet qui se trouve devant sa caméra, que ce soit un lapin, un cerf… ou un West Highland White Terrier curieux et enjoué. (Photo : Sol photographe)

Afin de donner un coup de pouce à un organisme à la mission louable, Sol, une photographe de Varennes, offre le 8 août prochain des sessions photo au profit d’un refuge à ceux qui aimeraient faire immortaliser leur ami à quatre pattes.

Les profits seront versés au nouveau refuge virtuel pour chiens aînés sur la Rive-Sud, Des museaux et des ailes. Ce dernier permet à des bêtes de couler leurs vieux jours dans un foyer aimant. Jusqu’à maintenant, les familles d’accueil se trouvent à Saint-Amable, Varennes et Boucherville, mais également à Montréal, Boisbriand, Laval et ailleurs dans la Communauté métropolitaine de Montréal.

La patience

Selon l’ancienne copropriétaire du salon de bronzage La Zone bronzée qui se spécialise aujourd’hui en portrait tant humain qu’animal, il existe trois clés du succès pour photographier une bête.

« Depuis que j’ai gradué il y a huit ans, j’ai photographié des lapins, des chats et même un cerf, raconte la Varennoise. Mais en général, je suis plus sollicitée par les propriétaires de chiens. Et la première règle pour réussir une bonne photo, c’est la patience. Je suis souvent plus patiente que les maîtres! »

Selon Sol, il est important, peu importe l’animal, de ne pas être pressé et de laisser à son sujet le temps de s’adapter. « Ils arrivent dans un environnement qu’ils ne connaissent pas et souvent, il y a l’odeur d’autres animaux qui sont passés avant eux. Il faut leur laisser le temps de se déposer et de se mettre à l’aise. »

Le travail d’équipe

Deuxième facteur à considérer : l’implication des maîtres dans la réussite de la session.

« J’ai beau être photographe et spécialiste en comportement animal, je ne peux pas être partout en même temps! C’est-à-dire que je ne peux pas être derrière la caméra et manipuler la bête au même moment. C’est donc un travail d’équipe. »

Afin d’y arriver, un photographe aguerri va donc prendre le temps de bien expliquer à son client comment fonctionne l’éclairage, comment il doit se placer pour obtenir le résultat voulu et tous les autres petits détails inhérents à l’organisation d’une telle session photo.

« Ce serait prétentieux de dire qu’on peut faire ça tout seul, remarque la photographe. Les meilleurs résultats, on les obtient quand on arrive à faire en sorte que le maître soit aussi calme que moi. Certaines personnes veulent tellement que tout soit parfait qu’elles en sont stressées et ils rendent leur chien nerveux. »

Bien connaître son sujet

Dernier point: le photographe doit saisir rapidement la personnalité de son sujet.

«Autant il y a des humais qui sont disons  » photogéniques « , autant il y a des animaux qui vont l’être également. Et l’inverse est aussi vrai. Moi, je ne connais pas l’animal quand il arrive. Le client sait quand son chien est vraiment lui-même lorsqu’il fait certaines mimiques. C’est important qu’il nous guide dans tout ça. »

L’activité-bénéfice pour le refuge Des museaux et des ailes aura lieu le samedi 8 août. Le tout se déroule de 9 h à 16 h à la boutique Chico de Boucherville. Pour réserver vos places, visitez le site de l’organisme, la page professionnelle de Sol ou encore, écrivez à : sol@solphotographe.com

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