Portrait économique : un exercice décevant selon le Bloc québécois

Bureau du député Xavier Barsalou-Duval
Portrait économique : un exercice décevant selon le Bloc québécois
(Photo : Bernard Thibodeau)

Le porte-parole du Bloc québécois en matière de Finances, Gabriel Ste-Marie, et le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères Xavier Barsalou-Duval, déplorent que le gouvernement ne profite pas du portrait économique pour apporter les modifications nécessaires aux différents programmes d’aide pour soutenir les secteurs économiques qui vivront des difficultés dans les mois à venir.
Le Bloc québécois avait plusieurs demandes en lien avec cette mise à jour. D’abord, le fédéral doit transférer les 14 G$ aux provinces sans condition : « Avec les coûts en santé qui ont explosé, la facture pour Québec et les provinces est très salée. Les 14 milliards ne couvriront qu’une partie de ces nouveaux coûts. Les conditions imposées ne servent à rien sinon qu’à centraliser davantage le pouvoir du fédéral en minant celui des provinces », soutient Gabriel Ste-Marie.
Ensuite, Ottawa doit modifier la Prestation canadienne d’urgence pour y inclure un incitatif à l’emploi. Le Bloc québécois propose depuis des mois de prendre l’exemple de l’assurance-emploi. Le prestataire pourrait conserver 50 sous pour chaque dollar gagné au-dessus des 1000 $.
Au moment où les commerces rouvrent, le gouvernement doit changer son message et il est plus que temps de modifier la prestation. Finalement, la subvention salariale doit être étendue aux secteurs saisonniers comme le tourisme et la culture : « La solution est simple : verser la subvention sur la base des salaires de l’an dernier plutôt que ceux du mois de février, alors que les entreprises saisonnières étaient fermées », ajoute Xavier Barsalou-Duval. Il souligne également que le gouvernement reconnaît que son programme d’aide aux loyers est un échec puisque seulement 29 000 demandes ont été faites pour l’ensemble du Canada.
Le député rappelle que la solution du gouvernement à ce déficit historique de 343,2 milliards est simpliste : « Il mise tout sur des obligations, plutôt que de trouver de nouveaux revenus. Le message aujourd’hui du gouvernement est clair : les géants du web, les banques et les multinationales qui ne paient pas leurs impôts pourront continuer à s’enrichir sur le dos des Québécois. L’endettement record ne change rien à la donne. C’est grave et ça doit changer », conclut le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères

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