Déménagements : pas plus d’abandons d’animaux

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Par Diane Lapointe
Déménagements : pas plus d’abandons d’animaux

Les déménagements le 1er juillet ne sont pas synonymes d’abandons d’animaux dans la région. « Nous n’accueillons pas un nombre plus élevé d’animaux à cette période-ci, et cette année ne fait pas exception. Je crois que ce phénomène est davantage constaté à Montréal où les immeubles à appartements sont plus nombreux », précise la directrice générale de Proanima, Anny Kirouac.
Elle explique que le refuge reçoit des animaux tout au long de l’année, et particulièrement durant la saison estivale. « Bien que la situation de la pandémie change un peu les choses, nous accueillons environ 10 % plus d’animaux durant la période estivale que durant les autres mois de l’année. »
Il n’en reste pas moins qu’il y a des gens qui changent de logement et qui se départissent de leur ami à quatre pattes. Depuis le début de l’année, 8,8 % des chats accueillis au refuge l’ont été en raison d’un déménagement, alors que ce pourcentage en 2019 était de 12,9 %.
Quant aux chiens, 10,4 % des chiens admis depuis janvier avaient également été abandonnés pour une cause de changement d’adresse. En 2019, 16 % de ceux qui ont été hébergés l’ont été pour cette cause.
Les raisons pour se départir d’un compagnon à poils sont souvent reliées au fait qu’ils sont interdits dans le nouveau logement. « Cette année, Proanima a pris en charge le chien d’un homme qui avait perdu son logement et qui était hébergé dans un hôtel par la Croix-Rouge, mais autrement, nous n’avons pas observé de demandes d’abandons plus élevées pour le 1er juillet versus le reste de la saison estivale », conclut Mme Kirouac.



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