« La preuve est faite qu’on peut se fier au Bloc! », – Stéphane Bergeron

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« La preuve est faite qu’on peut se fier au Bloc! », – Stéphane Bergeron
C’est dans le cadre d’une conférence de presse tenue en Montérégie que le Bloc Québécois a dressé, le 22 juin dernier, son bilan de la dernière session parlementaire, qui s’est déroulée sur fond de crises. (Photo : Courtoisie)

C’est dans le cadre d’une conférence de presse tenue en Montérégie que le Bloc Québécois a dressé, le 22 juin dernier, son bilan de la dernière session parlementaire, qui s’est déroulée sur fond de crises. Cette conférence de presse a regroupé près d’une vingtaine de députés du Bloc Québécois, dont le chef de la formation politique, M. Yves-François Blanchet, et le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron.

«D’abord, nous remercions les Québécoises et les Québécois pour leurs sacrifices durant ce printemps de pandémie. C’est avec eux en tête que le Bloc Québécois s’est comporté de façon responsable, mais positive, y allant de suggestions articulées et chiffrées, acceptant les collaborations bienveillantes, portant sans compromis les attentes légitimes de l’Assemblée nationale du Québec et exprimant une compassion sincère pour les victimes», a déclaré M. Blanchet.

L’action parlementaire du Bloc Québécois s’est traduite par une approche prônant la collaboration et s’appuyant sur des propositions constructives, dont la plupart ont d’ailleurs été mises en œuvre, afin de mettre en place toute une batterie de mesures de soutien destinées aux personnes et aux entreprises touchées par les effets des différentes crises que nous connaissons depuis quelques mois, d’en accélérer la mise en œuvre et d’en améliorer les modalités. Dans certains cas, comme pour la Prestation canadienne d’urgence, l’aide au paiement des frais fixes des entreprises ou le soutien aux aînés, il reste encore beaucoup à faire pour atténuer les effets pervers des mesures déployées en vitesse par le gouvernement.

Une succession de crises

Le Bloc Québécois a entamé l’année sur les chapeaux de roues en menant d’importants combats pour le Québec. Il a notamment négocié et obtenu une protection accrue pour l’aluminium du Québec, qu’Ottawa avait abandonné en douce pendant la négociation du nouvel accord de libre-échange nord-américain. Il a aussi fait adopter une motion réclamant du gouvernement la bonification des prestations de maladie de l’assurance-emploi pour mieux soutenir les personnes souffrant de maladies graves comme le cancer. Le Bloc s’est également porté à la défense de l’environnement en réclamant l’abandon du projet d’exploitation des sables bitumineux Teck Frontier et fait la promotion active d’une transition rapide vers le développement de formes d’énergie vertes.

En faveur d’une résolution pacifique et durable de la crise avec les Wet’suwet’en

Justin Trudeau semblait incapable d’assumer les responsabilités constitutionnelles incombant au gouvernement fédéral par rapport aux Premières nations en invitant le Québec et les provinces à dépêcher la police pour démanteler les barrages ferroviaires en territoires autochtones. Il aurait eu avantage, comme dans le cas de l’aluminium, à s’inspirer rapidement du Bloc Québécois, qui aura été le seul à avancer des propositions concrètes et mesurées pour assurer une sortie de crise durable et pacifique, notamment la suspension du projet de pipeline Coastal Gaslink, la pomme de discorde, qui, fort heureusement a entre-temps été purement et simplement abandonné.

À l’approche de la pandémie…

À peine venait-on de mettre un terme à la crise ferroviaire qu’on voyait déjà poindre la crise sanitaire, qui menaçait déjà de s’abattre sur le Québec et le Canada…

«Le gouvernement Trudeau a semblé tétanisé, encore une fois, par cette nouvelle crise et a beaucoup trop tardé à poser les gestes qui allaient se révéler essentiels pour limiter ses funestes conséquences, dont le contrôle et la fermeture des frontières. Il était aussi essentiel de rassurer la population en tenant des conférences de presse quotidienne, ce qu’il a encore une fois tardé à faire – et ce à quoi il semble maintenant avoir pris goût! Nous avons maintes fois demandé au gouvernement de nous dévoiler son plan de contingence pour faire face à la crise… Plusieurs dizaines de milliards de dollars plus tard, nous l’attendons toujours!», de déplorer le député de Montarville.

Le Bloc Québécois s’est rapidement affairé à venir en aide à la population, d’abord en créant une cellule de crise visant à faciliter le rapatriement des Québécoises et Québécois coincés à l’étranger. À titre de porte-parole de sa formation politique en matière d’affaires étrangères, M. Bergeron, qui demeurait en contact régulier avec le ministre, son secrétaire parlementaire, son cabinet et Affaires mondiales Canada, a été étroitement associé à cette opération sans précédent ayant permis le rapatriement de quelque 20 000 personnes. Et, malgré la fermeture physique du bureau de circoncription, les membres de son équipe et lui-même sont demeurés à pied d’œuvre, 7 jours sur 7, pendant toute la crise, répondant aux innombrables questions et besoins de leurs concitoyennes et concitoyens, ainsi que des entreprises de la circonscription, alors que Service Canada était, pour l’essentiel, aux abonnés absents. L’entièreté de la force de travail et des efforts du Bloc Québécois ont été déployés afin de venir en aide aux personnes inquiètes et à celles qui étaient particulièrement affectées par la crise.

Durant la crise sanitaire

C’est souvent à l’instigation du Bloc Québécois et assurément grâce à sa collaboration assidue qu’ont été déployées nombre de mesures de soutien, dont la Prestation canadienne d’urgence, la Prestation salariale, l’aide au paiement des frais fixes des entreprises, le supplément aux prestations destinées aux aînés, etc. Le Bloc Québécois a aussi exigé et obtenu le déploiement des militaires dans les CHSLD, dont on souhaiterait d’ailleurs le maintien, et ce, tant que leur collaboration inestimable et des plus appréciées se révélera nécessaire.

«Nos concitoyens et concitoyennes ont été au cœur de toutes nos actions. Nous avons offert notre pleine collaboration au gouvernement lorsque cela s’avérait nécessaire et nous lui avons aussi fait nombre de propositions afin d’améliorer le sort des gens. Nous avons fait des gains pour le Québec, ce dont nous ne sommes pas peu fiers. Tout n’est certes pas parfait, lorsque les choses sont ainsi faites dans la précipitation, mais nous avons sans cesse veillé au grain, afin d’apporter les correctifs qui nous apparaissaient nécessaires», a déclaré M Bergeron.

«Mais ayant obtenu des pouvoirs exceptionnels, le gouvernement libéral, tout minoritaire qu’il soit, en est cependant venu à penser qu’il pouvait gouverner sans les partis d’opposition, voire même sans le Parlement lui-même. Pourtant, tant que nous travaillions dans un esprit de collaboration, les problèmes se réglaient et les choses progressaient rapidement. Depuis qu’il a mis le Parlement sur la touche, le gouvernement parvient plus difficilement à mettre en œuvre de nouvelles mesures, comme nous l’avons vu, par exemple, pour celles destinées à mieux soutenir les personnes handicapées. Le gouvernement doit réaliser qu’il n’est pas majoritaire et revenir à cet esprit de collaboration qui règnait jusqu’à tout récemment et qui s’était pourtant révélé des plus constructifs», a-t-il poursuivi.

«Peut-être le gouvernement libéral serait-il en train de préparer les esprits à une éventuel appel aux urnes, alors qu’il se sert de la subvention salariale pour préparer sa prochaine campagne… Voilà qui, dans les circonstances, serait totalement irresponsable! Il doit se ressaisir, revenir rapidement à la raison, mettre enfin de côté ses intérêts partisans et s’employer à bien servir la population. Chose certaine, quelle que soit la scénario qu’il choisira, la preuve est faite que les Québécoises et les Québécois peuvent se fier au Bloc!», de conclure Stéphane Bergeron.

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