Productions Megamix durement touchée par la crise sanitaire

Photo de Diane Lapointe
Par Diane Lapointe
Productions Megamix durement touchée par la crise sanitaire
Jean-François Bouvette, président des Productions Megamix inc

L’entreprise qui fait scintiller les immeubles
Jean-François Bouvette, propriétaire de l’entreprise Productions Megamix inc. spécialisée dans le domaine du divertissement et établie à Boucherville, a perdu tous les contrats qu’il avait signés jusqu’en septembre.
Juste dans les quatre premières heures suivant le discours du premier ministre Legault adressé aux Québécois, au jour un de la crise sanitaire, l’homme d’affaires dit avoir perdu 15 000 $ en événements prévus en mars et en avril. « Et ça continue », affirme celui qui a fondé l’entreprise il y a 22 ans.
Il espère que les lumières colorées qu’il a installées sur les trois édifices municipaux de Boucherville réussiront à donner de l’espoir aux citoyens, ainsi que celles qui ont aussi fait scintiller la basilique Sainte-Anne de Varennes, l’hôtel de ville de Varennes et l’usine d’épuration de cette municipalité.
Des pertes anticipées de 150 000$
Jusqu’à maintenant, il a perdu 50 000 $ en contrats. Et tant que la situation ne reviendra pas à la normale, c’est-à-dire aussi longtemps que sera maintenue la distanciation physique, les rassemblements ne pourront reprendre et l’hémorragie se poursuivra, craint-il. « Si ça ne repart pas en septembre, j’anticipe des pertes en ventes d’environ 150 000 $ », affirme-t-il.
Son carnet de commandes est tombé à zéro. « Les 30 mariages que nous devions animer ont été annulés ou reportés. Au moins 20 conférences prévues à l’hôtel Impéria de Boucherville l’ont également été, ainsi que la finale régionale de Secondaire en spectacle qui devait se tenir à la salle de spectacle Desjardins, à l’école secondaire De Mortagne. La revue de fin d’année du Club de patinage artistique de Boucherville, qui devait avoir lieu en avril au Centre des glaces Gilles-Chabot, est aussi tombée à l’eau, en plus de tous les bals de finissants prévus en juin. »
« J’ai arrêté de me verser un salaire, mais je dois continuer à payer le loyer de mon entreprise, la TPS, la TVQ et mon camion », lance ce père de quatre enfants et dont la conjointe a également été mise à pied de son travail temporairement. Depuis le 13 mars, il peut compter sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
La vingtaine de pigistes avec qui l’entreprise faisait affaire est également affectée.

Partager cet article