COVID-19 : le quotidien chambardé des Bouchervillois

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Par Diane Lapointe
COVID-19 : le quotidien chambardé des Bouchervillois
On n’a jamais vu autant de gens marcher.

La mise en place de mesures préventives pour freiner la propagation du coronavirus, par tous les paliers de gouvernement, incluant la Ville avec la fermeture des édifices publics, a des impacts importants dans la vie des Québécois, et incidemment dans celle des Bouchervillois.
En un peu plus d’une semaine, leur quotidien a complètement été chambardé. Mais ces sacrifices à faire, comme le souligne le premier ministre Legault, contribueront à sauver des vies. L’effort collectif est essentiel, martèle-t-il. Le maire de Boucherville, Jean Martel, informe les citoyens avec des capsules sur la page Facebook de la Ville.
Les rencontres sont limitées, les écoles, les garderies, les bibliothèques, les lieux de divertissement sont fermés, et de nombreuses activités sont annulées. Plusieurs travaillent de la maison, tandis que d’autres sont en arrêt temporairement. Pour occuper ces longues journées, certaines personnes se reconnectent avec des activités oubliées, telles que des jeux de société. D’autres, en quête d’exercices, optent pour faire de grandes promenades. Il suffisait de se balader dans la ville, en fin de semaine dernière, pour découvrir des centaines de nouveaux amateurs de marche.
Des habitudes perturbées
Brigitte O’Conner, représentante publicitaire au journal La Relève, devait partir en vacances au Mexique le 13 mars dernier. À la dernière minute, elle a décidé d’annuler ses plans.
Lise St-Louis et Angelo Firreri sont arrivés de Cuba le samedi 14 mars dernier. Comme ils ont plus de 70 ans, et qu’ils ont séjourné à l’extérieur du pays, ils ne prennent aucun risque. Ils sont confinés à la maison.
Myriam Beauregard, enseignante, se retrouve en congé forcé, ainsi que ses deux enfants qui fréquentent une garderie de Boucherville. La situation n’est pas dramatique, car la petite famille s’amuse à la maison, ou fait de grandes marches. Ils avaient l’habitude d’aller à la bibliothèque municipale, au Complexe aquatique Laurie-Eve-Cormier et en ski durant leurs loisirs.
L’entreprise pour laquelle Valérie Oswald travaille est spécialisée dans les articles de sport, et puisque les commandes sont maintenant rares, elle se retrouve temporairement en congé.
Danielle Bélisle, retraitée, ne peut plus pratiquer la zumba ou fréquenter l’Université du troisième âge chaque semaine au Centre multifonctionnel Francine-Gadbois qui est fermé depuis le 12 mars. Elle aussi a remplacé cet exercice par de longues marches.
Jérémy Tanguay Thériault ne peut plus suivre ses cours à l’université ni jouer au hockey, son sport préféré, les portes des arénas étant toutes closes. Occupant un emploi à temps partiel de livreur de pizza, il se retrouve toutefois en première ligne face à l’épidémie de COVID-19.
Diane Thouin, qui planifiait prendre sa retraite dans quatre ans, a vu une partie de ses épargnes placées à la bourse fondre comme neige au soleil. Elle évite les contacts humains et ne consulte plus son portefeuille. Elle espère que les jours meilleurs arrivent bientôt.

Les meilleurs endroits pour marcher à Boucherville… en attendant le retour à la vie normale
– Boisé du Tremblay
– Parc de la Futaie
– Parc Vincent-d’Indy
– Piste multifonctionnelle, boulevard Marie-Victorin
– Parc de la Frayère

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