Nouvelles brèves : Pénurie de médecins; un enjeu important à Boucherville

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Par Diane Lapointe
Nouvelles brèves :  Pénurie de médecins; un enjeu important à Boucherville

Lors du Déjeuner du maire, M. Martel a mentionné que la pénurie de médecins était un enjeu majeur à Boucherville. Lorsque le Centre médical Boucherville a ouvert ses portes, il y avait quatorze médecins. Depuis, six ont pris leur retraite et deux autres songent à le faire incessamment. M. Martel a par ailleurs mentionné avoir été contacté par un citoyen âgé de 77 ans, orphelin de médecin, et préoccupé par le fait qu’il ne bénéficie plus des services de suivi à cette clinique. Service qui, dit-il, cesserait deux ans après le départ d’un médecin retraité.
Même s’il s’agit d’un enjeu provincial, le maire a mentionné qu’il est urgent de trouver des solutions, et qu’il allait sensibiliser de nouveau la députée provinciale.

Un comité jeunesse à Boucherville
Afin de prendre le pouls des jeunes sur différents sujets, projets ou enjeux qui les préoccupent, le conseil municipal a mis en place un comité formé de jeunes âgés de 12 à 17 ans. Le nouveau comité jeunesse n’a pas de pouvoir décisionnel, mais un de recommandations.
Boucherville souhaite ainsi promouvoir l’intérêt des jeunes envers la politique municipale, leur procurer une expérience enrichissante et utile et leur donner l’opportunité de travailler sur le terrain dans la collectivité. Le mandat est d’une durée d’un an.
Lors du Déjeuner du maire, le 7 mars dernier, des membres du nouveau comité proposaient aux citoyens de signer la pétition proposant la candidature de Pierre Boucher et son épouse Jeanne Crevier sur le prochain billet de 5 $.

Oui aux avis publics dans les hebdos
Le maire Jean Martel s’est porté à la défense des journaux locaux en s’opposant à la recommandation du comité exécutif du conseil d’agglomération de Longueuil, le 26 février, de ne plus publier les avis publics dans les hebdomadaires. Lui et la mairesse de Brossard, Doreen Assaad, se sont opposés à cette proposition. « C’est un dossier à suivre au conseil d’agglo. On sait que ce n’est pas facile pour les médias. On parle souvent des quotidiens, et de la coopérative mise en place, mais il y a aussi les hebdos. Le nôtre (La Relève), entre autres, fait face à de grands défis. Il y a des enjeux importants et à mon avis, il faut trouver des solutions permanentes avant d’arriver à retirer les avis publics qui aident quand même à financer ces hebdos », a déclaré M. Martel lors du Déjeuner du maire.

Des subventions
Le conseil municipal a autorisé l’octroi de subventions à différents organismes de la Ville. Ainsi, le Centre d’action bénévole de Boucherville, pour la Maison du bénévolat, a bénéficié d’un soutien financier de 150 000 $. Une subvention de 10 000 $ a été accordée à l’Organisation du baseball mineur de Boucherville, et une de 2 000 $ au Club Lions de Boucherville pour l’organisation de son 60e anniversaire de fondation.

Objectif zéro déchet
Avec la crise qui secoue présentement le secteur de la récupération des déchets, le maire Martel a demandé au comité consultatif d’achat responsable présidé par la conseillère Jacqueline Boubane de traiter en priorité les initiatives zéro déchets, en plus des sujets tels que l’achat local, la récupération et le commerce équitable. Plus que le recyclage, le mouvement zéro déchet fait la promotion du principe des 5R (Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Composter). « Plus nous allons nous adonner au zéro déchet, et moins nous aurons besoin de notre bac bleu, et de la poubelle pour les résidus ultimes. Il y a urgence d’agir à ce niveau », soutient-il.

Le plastique no 6 pourrait être banni dans les restaurants
Un conseiller municipal indépendant à Longueuil, Jacques E. Poitras, propose que la Ville de Longueuil interdise le plastique numéro 6 (polystyrène) dans les restaurants.
Les contenants de nourriture prêts à emporter et les gobelets sont faits de ce plastique. Ils représentent environ 50 % des déchets dans les poubelles publiques. Ce plastique n’est pas admis dans la collecte sélective et se retrouve donc dans les sites d’enfouissement.

Longueuil veut être l’amie des monarques
La Ville de Longueuil souhaite contribuer à la sauvegarde du papillon monarque. Les élus municipaux ont adopté un engagement en ce sens qui est la première étape en vue de l’obtention de la certification Ville amie des monarques de la Fondation David Suzuki.
L’engagement adopté indique que la population de monarque a diminué de 90 % en Amérique du Nord depuis 20 ans, et que les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction.
Pour obtenir la certification, la Ville doit s’engager à implanter des mesures de protection de l’espèce et encourager ses citoyens à participer à cet effort. Parmi la liste de 24 mesures, il y a la plantation de l’asclépiade.

Proanima offre maintenant ses services à Saint-Blaise-sur-Richelieu
Le refuge animal Proanima, anciennement les Services animaliers de la Rive-Sud, offre depuis le 1er février ses services de gestion animalière dans la municipalité de Saint-Blaise-sur-Richelieu. Le contrat est d’une durée de deux ans.
Le refuge a déjà des contrats avec plusieurs municipalités, soit Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Alexandre. Une bâtisse sera construite à Saint-Jean-sur-Richelieu en 2020 pour accueillir les animaux de cette région.

Épreuve du Nord: l’École nationale d’aérotechnique performe bien
L’équipe Baja de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) a terminé en 8e position de l’Épreuve du Nord, tenue à l’Université Laval les 31 janvier et 1er février. Seule représentante de niveau collégial parmi les seize équipes d’étudiants en ingénierie, elle figure au 5e rang des meilleures performances canadiennes.
L’Épreuve du Nord est une compétition d’endurance qui a attiré des participants d’une quinzaine d’universités des États-Unis, de l’Ontario et du Québec. L’événement est unique en son genre. Alors que les compétitions de Bajas, des prototypes de véhicules tout-terrain, se déroulent souvent dans un décor désertique, l’Épreuve du Nord se démarque par ses conditions hivernales.
Les participants sont d’abord soumis à une série d’épreuves de qualification afin de tester leur manœuvrabilité, accélération, suspension et traction. Lors de la course ultime d’une durée de deux heures, les équipes doivent ensuite compléter le plus grand nombre de tours possible d’un parcours à obstacles. En cas d’incident ou de bris, le but est de réparer le véhicule et de le remettre en piste rapidement.

Épargner 50 000 $ par an en famille, c’est possible!
Une famille de Boucherville réussit à épargner rien de moins que 50 000$ par année. La petite famille de trois, et de bientôt quatre en juin, n’habite pas dans le secteur du Boisé, mais simplement dans un quadruplex. Elle a récemment acheté un autre terrain, toujours à Boucherville, où elle construira bientôt un second immeuble de quatre logements.
En matière d’épargne, François Desjardins, ingénieur, et sa conjointe, Anne Lalancette inspectrice en environnement, expliquent dans un reportage diffusé dans le journal La Presse, avoir opté pour un CELI et un REER, en plus de l’immobilier. « On met 37 % de nos revenus nets de côté. Ça inclut l’argent qu’on investit dans nos immeubles, qui est un peu notre fonds de pension », expliquent-ils. Pour les placements, le couple a choisi des fonds indiciels, qui ont l’avantage d’avoir de très faibles frais de gestion. Les deux maximisent leurs REER à 18 % et sont en rattrapage dans leurs CELI. Au total, ils réussissent à épargner environ 50 000 $ par année. À ce rythme, ils espèrent amasser 1,5 M$ pour être à l’aise lorsqu’ils arrêteront de travailler.

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