03C’est dans le cadre d’une allocution que le président du Parti Québécois du comté de Verchères, au nom de son exécutif, se dit enchanté de la présente course à la chefferie pour ce parti fondé par René Lévesque.
« Pour un parti que l’on disait pratiquement mort il n’y a pas encore si longtemps, la présence de quatre candidats d’envergure démontre que le parti sait encore attirer des gens de talents », a souligné Bruno Lavoie. Pour le président, ces candidats mériteraient tous de devenir chef, car chacun a de grandes qualités que les Québécois auront l’occasion de découvrir tout au long de la campagne.
Selon M. Lavoie, chaque candidat amène quelque chose de rafraîchissant, mais de rassurant à la fois. « Paul Saint-Pierre Plamondon, c’est le candidat de la responsabilité civile, des idées des grandes réformes; Sylvain Gaudreault, c’est l’ancien ministre qui, sous le gouvernement Marois, a été unanimement reconnu pour ses compétences à piloter de grands ministères; Frédéric Bastien c’est le bagarreur, celui que craint le gouvernement des juges à Ottawa, et Guy Nantel, celui de la notoriété et de l’antipolitique traditionnelle. Bref, chacun d’eux peut faire gagner le Parti Québécois aux prochaines élections, nous en sommes convaincus ».
Toutefois, selon M. Lavoie, il y a une chose qui est certaine, c’est le retour de la lutte pour l’indépendance : « Chacun d’eux propose une démarche originale et sont déterminés à remettre l’indépendance au coeur de notre action politique et ça on ne peut que s’en réjouir. Le Parti Québécois est le seul parti franchement indépendantiste et le seul qui peut mener ce si beau et grand projet de société vers le succès. C’est pourquoi, peu importe celui qui l’emportera, il est certain qu’il pourra compter sur notre exécutif pour faire de la prochaine lutte électorale la première étape vers la présence du Québec au concert des nations. Au moment où il importe de pouvoir parler en notre propre nom sur tout ce qui touche les questions environnementales, car le Canada est d’abord et avant tout un pays pétrolier donc loin des préoccupations des Québécois et des jeunes en particulier, ce que propose le Parti Québécois n’est que le cheminement normal d’un peuple qui a atteint sa pleine maturité », a conclu le président du PQ Verchères, monsieur Bruno Lavoie.