Le PQ de Verchères invite le Bloc à voter contre l’Accord États-Unis–Mexique-Canada le 30 janvier.

communiqué
Le PQ de Verchères invite le Bloc à voter contre l’Accord États-Unis–Mexique-Canada le 30 janvier.
C’est dans le cadre d’une intervention publique que le président du Parti Québécois de Verchères, au nom de son comité exécutif, a invité les députés du Bloc Québécois à voter contre le nouvel ALENA (AEUMC) qui doit être entériné par le Parlement canadien le jeudi 30 janvier. (Photo : PQ)

30C’est dans le cadre d’une intervention publique que le président du Parti Québécois de Verchères, au nom de son comité exécutif, a invité les députés du Bloc Québécois à voter contre le nouvel ALENA (AEUMC) qui doit être entériné par le Parlement canadien le jeudi 30 janvier.
Bien que le territoire du comté de Verchères en soit un essentiellement de production céréalière et de protéagineux, avec plus de 145 fermes dans ce secteur d’activité, il y a tout de même 42 producteurs horticoles et, surtout, 24 fermes laitières encore en activité. C’est pourquoi M. Lavoie s’inquiète de la conclusion positive de cet accord.
« On se souvient tous de la crise du nématode à kyste de la pomme de terre en 2006 à Saint-Amable pour s’inquiéter grandement de la façon dont le gouvernement canadien dédommagera les producteurs laitiers pour les effets négatifs de cet accord, d’autant plus que la version américaine de celui-ci diffère de la canadienne », a souligné M. Bruno Lavoie.
Comme il est prévu que tout litige sera débattu en séance d’arbitrage, il y a une grande menace pour les producteurs laitiers en particulier, croit-il. « Le secteur agricole est des plus importants pour l’économie américaine. Il faut savoir ici, tout comme pour tout ce qui est relatif à la constitution canadienne, que c’est toujours le plus fort qui l’emporte. Il y a donc une réelle menace pour une industrie si importante pour l’économie québécoise », a ajouté ce dernier.
Dans une époque de lutte aux gaz à effet de serre et à la promotion de l’achat local comme un des éléments de réduction des déplacements émetteurs, cet accord est tout le contraire de ce que les Québécois veulent.
« Le consommateur cherche de plus en plus une production locale, exempte de produits chimiques, qui respecte le rythme et le potentiel de la nature. La production laitière américaine est probablement l’une des plus polluantes sur la planète. De voir celle-ci être avantagée au détriment de nos producteurs laitiers locaux s’inscrit totalement à l’inverse de ce que nous souhaitons. Encore une fois, c’est le prix à payer pour ne pas avoir droit de négocier nous-mêmes nos ententes commerciales, de ne pas être indépendant », a conclu M. Lavoie.

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