Les ravages de l’agrile : onze frênes centenaires abattus

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Par Diane Lapointe
Les ravages de l’agrile : onze frênes centenaires abattus

Le propriétaire du manoir situé au 486, boulevard Marie-Victorin, l’entrepreneur en construction Denis Messier, a dû se résigner à faire abattre onze frênes sur son terrain. Attaqués par l’agrile, ils étaient morts et présentaient un risque de tomber sur un bâtiment ou une personne.
Les imposants arbres dont les diamètres faisaient plus de 30 pouces ont été abattus le vendredi 6 décembre dernier. La scène était à la fois triste et spectaculaire. Des émondeurs grimpés dans la cime ont d’abord dû couper les principales branches qui, à l’aide d’une grue, ont retirées et déposées sur le terrain voisin. Elles ont ensuite été déchiquetées sur place puis acheminées à un site de traitement autorisé.
M. Messier qui détenait un permis de la Ville de Boucherville a dû débourser une somme de 22 000 $ pour faire couper les arbres infestés et pour s’en débarrasser. Il indique que l’ancien propriétaire avait tenté de les sauver en ayant recours à un dispendieux traitement durant trois ans. À 2000 $ chaque «vaccin», la facture s’est avérée salée étant donné que les résultats n’ont pas été efficaces. Le seul traitement disponible actuellement est un biopesticide appelé TreeAzin administré avec une seringue dans l’arbre. Il est préventif et n’est pas garanti.
Malheureusement, plusieurs frênes le long de Marie-Victorin ont dû être abattus au cours des dernières années. L’impact visuel sur le paysage est grand.

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