Le Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie dénonce le projet de loi no 40

(Source : Le Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie)
Le Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie dénonce le projet de loi no 40

Le Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie et celui de l’Estrie présentent leurs mémoires à la Commission parlementaire sur la Culture et l’éducation qui étudie le projet de loi No 40 : Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires.
Dans un mémoire d’une vingtaine de pages, les commissions scolaires de la Montérégie demandent au gouvernement Legault de surseoir à son projet de Loi et le retirer pour mettre en place une vaste consultation de la population du Québec sur l’avenir du réseau public d’éducation au Québec.
Pour la présidente du Regroupement des commissions scolaires de la Montérégie, Andrée Bouchard, outre le recul des femmes en politique, le projet de loi No 40 rate les cibles : « Si les objectifs du projet de loi No 40 étaient d’augmenter la participation citoyenne à l’éducation, d’alléger la bureaucratie, de rapprocher les décisions de ceux qui connaissent les élèves par leur nom et d’améliorer la réussite des élèves québécois, aucun des objectifs ne sera atteint par les modifications proposées à la Loi sur l’Instruction publique. ». Quant à la vice-présidente du Regroupement et présidente de la Commission scolaire des Trois-Lacs, Francine St-Denis, elle a évoqué l’imputabilité évacuée : « Si le projet de loi No 40 est adopté, c’est le ministre qui sera la seule personne imputable d’un budget de plus de 11 milliards de dollars au lieu de 700 commissaires élus qui, bien qu’imparfaits, sont partout sur le territoire québécois ! »

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