«Le Québec c’est nous!», clame Stéphane Bergeron

Communiqué
«Le Québec c’est nous!», clame Stéphane Bergeron
Stéphane Bergeron a rappelé que son parti est le seul qui puisse non seulement défendre les consensus québécois, mais aussi la spécificité du Québec à Ottawa, et qui en ait pris l’engagement formel. (Photo : BQ)

Dans le cadre d’une conférence de presse qu’il tenait le 7 octobre dernier au parc Comtois de Sainte-Julie, le candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, a rappelé que son parti est le seul qui puisse non seulement défendre les consensus québécois, mais aussi la spécificité du Québec à Ottawa, et qui en ait pris l’engagement formel.
« Le choix de ce site pittoresque pour la tenue de cette dernière conférence de presse n’est pas innocent. Il permet d’embrasser, d’un seul coup d’oeil, certains des thèmes développés par le Bloc Québécois au cours de la présente campagne électorale; l’énergie propre, l’agriculture et la protection des milieux naturels, c’est nous ! C’est dans cet esprit que je réitère que le français et la laïcité, c’est également nous ! », de déclarer Stéphane Bergeron.
« Le Canada ‘‘célébrait’’, cette année, le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, qui se révèle être un lamentable échec, parce que le français perd du terrain partout au Canada, y compris au Québec. C’est trop souvent la croix et la bannière, par exemple, pour se faire servir en français sur un vol d’Air Canada. Ce n’est pas normal dans un pays ayant soi-disant ‘‘deux langues officielles’’. La vérité, c’est que, bien que majoritaires au Québec, les francophones constituent une minorité au Canada et, d’une façon générale, en Amérique du Nord. Leur statut, y compris au Québec, est donc extrêmement précaire. Il convient donc de prendre des mesures énergiques pour en assurer la protection et le rayonnement. Le Bloc Québécois propose, par exemple, l’application, au Québec, des dispositions de la Charte de la langue française aux employés d’entreprises à charte fédérale, qui sont souvent contraints de travailler en anglais au quotidien. Il propose également d’accorder au Québec le pouvoir d’exiger une connaissance minimale du français aux gens, qui, de partout dans le monde, souhaitent venir partager notre expérience unique en Amérique », d’ajouter monsieur Bergeron.
« Et lorsque le Québec doit défendre ses compétences législatives face aux intrusions et contestations du fédéral — ce qui, de toute évidence, arrivera assurément après le 21 octobre prochain avec la loi québécoise sur la laïcité, à laquelle l’ensemble des partis fédéralistes pan-canadiens semble viscéralement allergique — ses avocats doivent souvent plaider en… anglais, parce que les lois constitutionnelles adoptées depuis 1867 n’ont de française que leur titre abrégé, à l’exception de la Loi constitutionnelle de 1982, qu’aucun gouvernement québécois, à ce jour, n’a encore accepté de signer. Or, pour Justin Trudeau, si prompt — avec raison — à vouloir redresser des erreurs du passé envers les peuples autochtones ou quelque minorité au Canada, corriger l’avanie de 1982 se résume à ressasser des ‘‘chicanes’’. C’est profondément irrespectueux ! », a-t-il poursuivi.
« Mais la défense du français, pour le député fédéral, ça doit commencer par le simple fait de communiquer avec ses commettants, dans ce qui devrait être la seule langue commune de communication au Québec, c’est-à-dire le français! Je me demande combien de députés fédéraux se donnent la peine, ailleurs au Canada, de communiquer dans leur langue avec leurs commettants francophones… Conséquemment, pour l’environnement, pour l’agriculture, pour la laïcité, pour le français, bref, pour le Québec, il faut voter Bloc Québécois ! », de conclure Stéphane Bergeron

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