Protection des milieux naturels et de l’environnement: «Les bottines libérales ne suivent pas les babines!»

Communiqué
Protection des milieux naturels et de l’environnement: «Les bottines libérales ne suivent pas les babines!»
Dans le cadre d’une conférence de presse qu’il tenait le 2 octobre dernier en bordure du boisé Sabourin, à Saint-Bruno-de-Montarville, le candidat du Bloc Québécois dans la circonscription fédérale de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a plaidé en faveur de la protection des milieux naturels. (Photo : Courtoisie)

Dans le cadre d’une conférence de presse qu’il tenait le 2 octobre dernier en bordure du boisé Sabourin, à Saint-Bruno-de-Montarville, le candidat du Bloc Québécois dans la circonscription fédérale de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a plaidé en faveur de la protection des milieux naturels.
« Plusieurs enjeux touchant la protection des milieux naturels interpellent les autorités de Saint-Bruno-de-Montarville, mais aussi de Sainte-Julie et de Saint-Basile-le-Grand. Je pense, entre autres, à la cession annoncée du champ de tir du ministère de la Défense au mont Saint-Bruno. Il serait trop facile d’envisager des projets de développement dans ces espaces. Ce serait sans compter que certaines espèces fauniques et floristiques en danger y sont présentes. Le parc national du Mont-Saint-Bruno constitue certes un secteur protégé, mais très achalandé et donc extrêmement sollicité. L’adjonction du champ de tir du ministère de la Défense — que ce dernier aurait préalablement décontaminé et rendu à son état originel — permettrait non seulement d’agrandir la superficie protégée, mais d’y limiter la présence humaine, de telle sorte d’assurer la présence de corridors naturels viables », de déclarer M. Bergeron.
« Certains secteurs naturels sont dans la mire de promoteurs immobiliers. J’ai notamment en tête le boisé des Hirondelles et le boisé Sabourin, à proximité duquel nous tenons ce point de presse. Des ententes antérieurement conclues ne peuvent prendre le pas sur la volonté exprimée de façon démocratique par la population avec l’élection d’un nouveau conseil municipal y étant résolument opposé, surtout en cette ère où les citoyens, comme l’a démontré la gigantesque marche du 27 septembre dernier, attendent de leurs élus qu’ils posent des gestes forts pour protéger de façon tangible l’environnement », d’ajouter Stéphane Bergeron.
« Or, il ne suffit pas, a-t-il poursuivi, de prendre des mesures pour réduire les émissions de GES; il faut préserver et accroître les superficies boisées, qui ont non seulement pour effet de diminuer l’impact des îlots de chaleur, mais qui captent les gaz carboniques. C’est bien beau de promettre la plantation de milliards d’arbres, mais les libéraux — y compris d’anciens sénateurs libéraux… — devraient d’abord s’employer à préserver les espaces boisés déjà existants, d’autant que la Montérégie est en deçà du pourcentage de superficie boisée recommandé par le gouvernement du Québec. Et il faudrait assurément commencer par mettre un terme immédiat aux subventions de l’ordre de 19 milliards de dollars à l’industrie des hydrocarbures et investir massivement dans le nécessaire virage vert ! »
Il souligne de nombreuses initiatives, qui, au Québec, auront permis une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre et certaines des propositions du Bloc Québécois allant exactement en ce sens, dont la mise en place d’incitatifs fiscaux favorisant l’achat d’autobus scolaires électriques fabriqués ici, au Québec, et rendre l’achat de voitures électriques plus abordable. Le Bloc Québécois prône également l’interdiction progressive des néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d’abeilles, qui contaminent également nos plans d’eau, ainsi que la nappe phréatique, la faune et la flore, constituant ainsi une menace pour la santé humaine.
D’autres dossiers retiendront aussi l’attention de M. Bergeron pour Saint-Bruno et les autres municipalités de la circonscription fédérale de Montarville, notamment la défense de la laïcité, de même que la promotion et la protection de la langue française. « Tout comme nous osons affirmer sans ambages que Montarville, c’est nous, nous démontrerons que ‘‘l’énergie propre, c’est nous’’ ! », de conclure Stéphane Bergeron.

Partager cet article