La région doit pouvoir dire: « L’aéroport de Saint-Hubert, c’est nous! »

Communiqué
La région doit pouvoir dire: « L’aéroport de Saint-Hubert, c’est nous! »
Dans le cadre d’une conférence de presse qu’il tenait le 24 septembre dernier près de l’Aéroport Montréal/Saint-Hubert/Longueuil (AMSL), le candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, a souligné l’importance de la coopération entre les différents intervenants concernés. (Photo : Courtoisie)

Dans le cadre d’une conférence de presse qu’il tenait le 24 septembre dernier près de l’Aéroport Montréal/Saint-Hubert/Longueuil (AMSL), le candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, a déclaré qu’il est d’avis que la population de la région ne demande pas mieux que d’appuyer le développement de cette infrastructure stratégique structurante, mais à la condition que ce développement s’inscrive dans un esprit de bon voisinage et qu’on continue de s’attaquer à l’épineux problème de la pollution par le bruit, particulièrement la nuit.
Le bruit causé par les avions des écoles de pilotage constituait un irritant majeur jusqu’à ce que Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L) invite les citoyennes et citoyens à participer à l’identification et à la mise en place de mesures d’atténuation du bruit. « Les solutions identifiées pour tenter de régler ce problème — moteurs moins bruyants développés, entre autres, à l’École nationale d’aérotechnique, limitation des heures de vol, etc. — sont un exemple illustrant l’importance de l’implication citoyenne dans ce genre de dossiers », d’ajouter M. Bergeron.
Il a donc souligné l’importance de la coopération entre les différents intervenants concernés. AMSL pourrait devenir un pôle régional susceptible de faire concurrence aux vols à rabais en partance de Burlington et de Plattsburgh. Pour ce faire, selon lui, il importe cependant que les populations environnantes soient dans le coup. « DASH-L doit faire preuve de transparence dans sa prise de décision en informant et consultant convenablement les gens avant d’accroître le nombre de gros porteurs qui se posent à Saint-Hubert, surtout la nuit, et réviser les corridors aériens, afin de minimiser les impacts pour les résidents des quartiers survolés, à Saint-Hubert, certes, mais aussi à Sainte-Julie et Saint-Bruno-de-Montarville. La durée d’un décollage ou d’un atterrissage est peut-être courte, mais son impact sur les gens est loin d’être négligeable lorsqu’il se produit à 3 heures du matin ! », de déclarer M. Bergeron sur un ton mi-blagueur, mi-sérieux.
On se rappelle, par ailleurs, que Aéroports de Montréal (ADM) jouit d’une zone d’exclusivité dans un rayon de 70 km, qui lui a été octroyée par le gouvernement fédéral. Pour assurer le développement de AMSL, il faut donc que ADM en vienne à le considérer comme un partenaire complémentaire et accepte de partager sa zone d’exclusivité pour les vols nolisés. À cet égard, le gouvernement fédéral conserve une responsabilité et il sera d’autant plus important que la région puisse compter sur une députation qui saura se montrer plus combattive que ne l’a été celle du parti libéral jusqu’à présent…
D’autres dossiers retiendront l’attention de M. Bergeron pour Saint-Hubert et les autres municipalités de la circonscription fédérale de Montarville, dont la poursuite des initiatives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou protéger les milieux naturels. « Tout comme nous osons affirmer sans ambages que Montarville, c’est nous, nous entendons contribuer à faire en sorte que la région en vienne à se dire ‘‘l’aéroport, c’est nous’’ ! », de conclure Stéphane Bergeron.

Partager cet article