Une salle comble pour l’investiture de Stéphane Bergeron dans Montarville

Communiqué
Une salle comble pour l’investiture de Stéphane Bergeron dans Montarville
C’est le 4 septembre dernier qu’avait lieu l’assemblée d’investiture du Bloc Québécois de Montarville, au cours de laquelle les membres ont désigné l’ex-député ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, comme candidat en prévision de l’élection du 21 octobre 2019. (Photo : Courtoisie)

C’est le 4 septembre dernier qu’avait lieu l’assemblée d’investiture du Bloc Québécois de Montarville, au cours de laquelle les membres ont désigné l’ex-député ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, comme candidat en prévision de l’élection du 21 octobre 2019. L’assemblée d’investiture, qui était présidée par le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval, s’est déroulée en présence de près de deux cent personnes, au nombre desquelles on reconnaissait plusieurs personnalités publiques, dont l’actuel chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, celui qui aura présidé aux destinées de cette formation politique pendant une quinzaine d’années, Gilles Duceppe, ainsi qu’un invité inattendu, le député de Chomedey à l’Assemblée nationale, Guy Ouellette, qui était venu présenter son ami Stéphane Bergeron.
L’assemblée a permis aux membres de rencontrer d’autres candidates et candidats du parti qui étaient présents pour souligner le retour de M. Bergeron sur la scène politique fédérale et lui offrir leurs encouragements, de même que quelques élus municipaux, dont la présidente de l’arrondissement de Saint-Hubert, Nathalie Boisclair, et la mairesse suppléante de Saint-Basile-le-Grand, Josée Laforest.
Avant de le déclarer officiellement candidat du Bloc Québécois pour la circonscription de Montarville, M. Barsalou-Duval a tenu à saluer la vaste expérience politique de M. Bergeron, dont il espère qu’elle pourra bénéficier à l’important contingent de candidates et de candidats du Bloc Québécois qui seront élus le 21 octobre prochain.
Pour sa part, M. Duceppe a souligné que la présence du Bloc Québécois à Ottawa s’inscrit dans le sens même de la démocratie : «On délègue notre droit de parole et de vote à des femmes et des hommes pour nous représenter au sein des institutions démocratiques. Les députés du Bloc Québécois sont les seuls qui ont à cœur la défense des intérêts du Québec, et c’est même un avantage pour le reste du Canada d’entendre un point de vue qui est différent que celui que véhiculent les partis fédéralistes, qui ont tendance à ne pas dire que du bien du Québec. Même si nous avons beaucoup en commun avec les gens du Canada, nous tenons à souligner notre différence, ce qui n’a jamais empêché le Bloc Québécois de faire un travail sérieux dans divers dossiers, dont certains que les partis fédéralistes préféraient ne pas parler; on n’a qu’à penser au scandale des commandites ou encore au déséquilibre fiscal. Nous avons le droit d’être fiers de nos réalisations et nous devons, au contraire, chercher à les accroître, ce que permettra la présence d’un nombre important de députés du Bloc Québécois, dont Stéphane Bergeron», de déclarer Gilles Duceppe.
Guy Ouellette, qui siège maintenant comme député indépendant, mais qui a porté les couleurs du parti libéral du Québec pendant plusieurs années, a causé toute une commotion en se présentant dans cette assemblée bloquiste, plusieurs pensant même qu’il s’était trompé d’endroit! Les gens ont vite compris qu’il était venu appuyer son ami, Stéphane Bergeron, qui l’a toujours soutenu, même dans des moments difficiles. «La politique nous permet de croiser des personnes extraordinaires comme Stéphane, qui terrifiait littéralement ses adversaires en chambre par sa rigueur intellectuelle, une connaissance approfondie de ses dossiers, ainsi qu’une éloquence intarissable qui les décontenançait», de lancer M. Ouellette, qui s’est dit honoré de présenter son ami Stéphane, qui a été, à son avis, le meilleur ministre de la Sécurité publique de ces quarante dernières années.
Invité à son tour à prendre la parole, Stéphane Bergeron a exposé les raisons pour lesquelles il a décidé de porter les couleurs du Bloc Québécois dans Montarville: « Il ne fait aucun doute que le Québec souffre de ne plus pouvoir compter sur un fort contingent de députés à Ottawa qui n’ont de loyauté qu’à l’égard des Québécoises et Québécois. Lorsque libéraux, néo-démocrates, conservateurs et même verts se liguent pour soutenir le pétrole de l’Ouest, on comprend qu’il est temps, pour le Québec, d’apporter sa contribution originale et de faire entendre ses préoccupations au sujet de l’urgence climatique dans le concert des nations, ce que ne peut faire cette pétromonarchie qu’est le Canada. En cette période de cynisme envers la classe politique, il faut démontrer aux gens qu’il y a encore des femmes et des hommes qui s’engagent en politique par conviction et non pas par opportunisme et par intérêt», d’affirmer M. Bergeron.
Enfin, M. Blanchet a rappelé que le parti s’était largement renouvelé, comme en témoigne la composition de son équipe : 63 de ses candidates et candidats n’ont jamais été parlementaires et le Bloc est le seul parti qui a une représentation féminine dans des circonscriptions dites « prenables », car elles n’ont pas été parachutées dans des endroits où elles seraient davantage devenues une statistique qu’une députée. C’est donc une génération nouvelle et diversifiée qui s’approprie le Bloc pour contribuer à l’émergence d’un Québec vert et indépendant. M. Blanchet a souligné que le gouvernement actuel fait des promesses qui ne se réaliseraient… qu’avec la réélection des libéraux : pas de compensation financière pour les agriculteurs et les éleveurs sans vote favorable aux libéraux, et la même remarque vaut pour la taxation des géants de l’Internet que sont Google, Apple, Facebook ou Amazon qui ne sera que… discutée après les élections! Pendant ce temps, ils continuent impunément à s’approprier les revenus publicitaires des médias québécois, qui eux, paient leur dû aux gouvernements. C’est la preuve du manque de courage des libéraux fédéraux, qui prennent ainsi en otage le vote des Québécoises et des Québécois. M. Blanchet a conclu ses commentaires en anticipant le résultat probable et en paraphrasant le slogan électoral de sa formation politique : « la balance du pouvoir, c’est nous! »

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