Une grande superficie du parc Saint-Charles sera protégée à perpétuité

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Par Diane Lapointe
Une grande superficie du parc Saint-Charles sera protégée à perpétuité
Sur le plan, on aperçoit la section du parc Saint-Charles qui sera protégée à perpétuité. Elle fait une superficie de 2 460 000 pieds carrés.

Pour calmer l’inquiétude des citoyens, le conseil municipal de Varennes devrait adopter à l’assemblée publique de septembre prochain une résolution visant à protéger à perpétuité une grande portion du parc Saint-Charles.
La section concernée se situe à l’arrière du projet de développement de la phase 3 du quartier TOD (Transit Oriented Developpment) et s’étend jusqu’à la montée de Picardie. Cela représente une superficie de 2 460 000 pieds carrés sur l’ensemble du parc qui fait 3 800 000 pieds carrés.
Selon l’évaluation du maire Damphousse, de 3 à 4 % de l’étendue du parc Saint-Charles sera grugée si la phase 3 du projet TOD, adjacent à la Maison Véro & Louis, est réalisée (7 % pour les phases 2 et 3). Cet empiètement dans cet espace vert, rappelons-le, a soulevé la grogne des citoyens qui affirment que le conseil municipal s’était montré d’accord, il y a quelques années, pour qu’il soit protégé de tout projet de développement. Cette résolution assurera la pérennité du parc.

La pétition « Sauvegardons la vocation première du parc Saint-Charles » lancée en juin dernier a, à ce jour, été signée par 1500 citoyens.
Prochain chapitre, en septembre
Les citoyens présents à la réunion du conseil municipal du 19 août dernier ont, à nouveau, demandé aux élus municipaux de renoncer à la phase 3 du projet TOD qui comporte dans sa forme actuelle 86 unités, soit des triplex et des maisons jumelées. Le maire Damphousse a répété ce qu’il avait indiqué à l’assemblée de juillet, soit que les membres du conseil municipal allaient discuter à nouveau de ce dossier. La réunion à huis clos doit se tenir le 26 août.
Il a également rappelé que la Ville, qui est propriétaire des terrains de la phase 3, avait mandaté une firme d’avocats externes pour obtenir un avis juridique sur les conséquences que pourrait comporter son retrait de l’entente avec le promoteur, entente qui, soit dit en passant, n’est pas encore notariée. Les opposants au projet devraient en savoir plus à la réunion publique de septembre.

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