Les citoyens souhaitent davantage de présence policière sur le terrain

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Par Daniel Hart
Les citoyens souhaitent davantage de présence policière sur le terrain
Les responsables de cette recherche ont présenté le résultat de leur travail devant une quinzaine de personnes rassemblées à l'hôtel de ville de Longueuil.

L’Institut du nouveau monde a dévoilé lundi dernier l’essentiel du contenu du rapport commandé par le Service de police de l’agglomération de Longueuil sur les attentes des citoyens au sujet du corps policier. Les responsables de cette recherche ont présenté le résultat de leur travail devant une quinzaine de personnes rassemblées à l’hôtel de ville de Longueuil. Cette démarche participative a permis de cerner les préoccupations des résidents du territoire vis-à-vis le SPAL.
Premier constat, les personnes ayant participé soit au sondage en ligne ou aux forums des organisations tout comme aux caravanes citoyennes considèrent que la présence de la police est insuffisante dans leur quartier, voire leur ville. Les résidents des municipalités liées déplorent l’absence d’un poste de quartier dans leur ville.
Les participants à cette démarche souhaitent que l’attitude et l’approche de la police avec les citoyens soient améliorées lors d’un contact initial. Les répondants estiment que l’attitude en particulier des patrouilleurs, notamment ceux à bord d’un véhicule, n’est pas propice à établir des contacts «de qualité». Il s’agit du second thème le plus récurrent lors des forums au même titre que dans les résultats de l’enquête d’opinion.
Dans un autre ordre d’idée, de vives critiques ont été observées au sujet de la répression dans le travail des policiers tout comme le manque de prévention. Plusieurs ont fait valoir que les «trappes à ticket» leur semblaient servir à emplir les coffres des municipalités plutôt que d’accorder priorité à des endroits jugés plus dangereux.
Des personnes issues des minorités visibles, des jeunes et des citoyens moins nantis ont proposé de mettre de l’avant du respect et davantage d’ouverture à la diversité.
Sur un autre plan, plusieurs groupes de participants ont déploré que les policiers ne semblent pas suffisamment formés pour intervenir auprès des personnes atteintes de problèmes de santé mentale ou en situation d’itinérance. Certains ont soulevé l’idée d’améliorer la formation des policiers à ce sujet ou de monter une équipe spécialisée de façon à pouvoir intervenir adéquatement auprès de ces personnes.
Le résultat de cette enquête servira à l’élaboration du plan stratégique du SPAL pour les trois à cinq prochaines années, a précisé le directeur du Service de police, Fady Dagher.

 

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