Approché pour être candidat du Bloc dans Montarville: Stéphane Bergeron se dit en « très sérieuse réflexion »!

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Par Daniel Bastin
Approché pour être candidat du Bloc dans Montarville: Stéphane Bergeron se dit en « très sérieuse réflexion »!
« Je n’ai pas donné ma réponse encore; je n’ai pas officiellement accepté. (…) Cela dit, je suis en réflexion, en très sérieuse réflexion! », a lancé Stéphane Bergeron quant à la possibilité qu’il se porte candidat pour le Bloc québécois dans la circonscription de Montarville. (Photo : Archives)

Au cours de la semaine, le chroniqueur politique au 98,5 FM, Bernard Drainville, a lancé sur les ondes que l’ex-député du comté de Verchères, Stéphane Bergeron, se porterait candidat pour le Bloc québécois dans la circonscription de Montarville, actuellement représentée par le député libéral, Michel Picard. Joint au téléphone à ce sujet par le journal La Relève, M. Bergeron a avoué être en « très sérieuse réflexion » quant à cette possibilité.
« La rumeur est vraie. J’ai été approché pour porter les couleurs du Bloc québécois dans la circonscription de Montarville par le chef lui-même, Yves-François Blanchet. J’ai demandé une période de réflexion avant de prendre ma décision. Ce n’était pas dans mon plan de match à dire vrai. Je n’avais pas prévu de faire un retour en politique à plus ou moins brève échéance. Je m’attendais à tout, mais pas ça, je dois ajouter », a précisé celui que nous avons contacté le 23 mai dernier à son travail à titre de secrétaire général au Cegep de Rimouski.
« Je n’ai pas donné ma réponse encore; je n’ai pas officiellement accepté. Les choses ont déboulé plus rapidement que prévu. J’ai discuté avec mon employeur de la situation et il a fallu faire quelques mises au point. J’ai senti beaucoup de compréhension de la part de mon employeur. Cela dit, je suis en réflexion, en très sérieuse réflexion! »
« Il y a un certain nombre de facteurs à considérer attentivement avant de répondre favorablement et je dois avouer que les pièces du puzzle s’emboîtent plus rapidement que je ne l’avais cru au départ. Il devrait y avoir une annonce d’ici peu, sûrement d’ici quelques jours. »
« J’avais un peu tourné la page, mais les gens m’encourageaient à faire un retour en politique et je leur répondaient que je ne peux pas me mettre en veilleuse pendant quatre ans. C’était une question très hypothétique, d’autant plus que j’ai acheté quelque chose à Rimouski, où je travaille maintenant. Je ne fermais pas la porte, mais je ne cherchais pas à ouvrir une porte fermée non plus. Quoi qu’il en soit, c’est un peu inattendu! », de rire l’ancien député.
« Il y a peu de temps, je me suis demandé : est-ce que ce qui s’est passé le 1er octobre dernier (lors des récentes élections provinciales) est la fin d’une page; d’un chapitre, ou est-ce l’ouvrage qui est définitivement fermé? Je me disais que les choses se préciseraient avec le temps. »
« On dirait que, comme le dit l’adage : on peut sortir un homme de la politique, mais on ne peut pas sortir la politique d’un homme! », de conclure Stéphane Bergeron avec un large sourire.

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