Catherine Beauchemin-Pinard est en route pour les Jeux olympiques

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Par Diane Lapointe
Catherine Beauchemin-Pinard est en route pour les Jeux olympiques
Catherine s’est retrouvée sur les tatamis à l’âge de 9 ans, et aux Jeux olympiques de Rio à 22 ans. Elle souhaite représenter à nouveau le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo, en 2020.

Une étoile montante sur la scène internationale de judo
Depuis maintenant un an, Catherine Beauchemin-Pinard participe à diverses compétitions internationales de judo qui s’inscrivent dans un long processus de sélection des futurs membres de l’équipe canadienne qui participeront aux Jeux olympiques de 2020.
Jusqu’ici, les performances de l’athlète lui permettent d’être très optimiste quant à ses chances d’être sélectionnée. Mais si elle est sur la bonne voie, elle a encore une autre année pour faire ses preuves avant de pouvoir représenter l’unifolié à Tokyo.
L’ancienne élève de l’école De Mortagne en sport-études a été décorée en mars dernier de la médaille de bronze au Grand Slam de judo d’Ekaterinbourg en Russie, dans la catégorie des moins de 63 kg. Le mois précédent, l’athlète de 24 ans avait terminé au 5e rang au Grand Chelem de Paris. En janvier dernier, elle a décroché la médaille d’or aux Championnats canadiens élites de judo. Et tout dernièrement, soit les 27 et 28 avril dernier, Catherine a raflé la médaille d’or aux Championnats panaméricains séniors, à Lima.
La piqûre
Catherine s’est retrouvée sur les tatamis à l’âge de 9 ans. Un jour, à l’école, elle lisait un livre sur la carrière de Nicolas Gill, ancien athlète olympique. « Il décrivait son sport et j’ai voulu l’essayer. Comme je n’étais pas très sportive à l’époque, j’ai dû « picosser » pas mal mes parents pour qu’ils acceptent. Dès mon premier essai, j’ai eu la piqûre. J’aime ce sport. Il me permet aussi de me défouler.»
Catherine a participé aux Jeux olympiques de Rio de 2016, dans la catégorie -57 kg. « C’est déjà tout un exploit en soi, et je souhaite représenter à nouveau le Canada aux Jeux olympiques de 2020. Mon rêve n’est plus juste d’y aller, mais de remporter une médaille.»
Aidée financièrement par le gouvernement
Pour lui permettre de participer à des compétitions tenues aux quatre coins du monde tout en menant des études, Catherine bénéficie d’un programme d’aide financière des gouvernements du Canada et du Québec, ainsi que de la Fédération de judo du Canada. Elle étudie à temps partiel en comptabilité à l’Université du Québec, à Montréal, dans un programme Alliance sport-études.
Pour faire les Olympiques, explique-t-elle, il faut se classer dans le top 18 des judokas à travers le monde. Elle est présentement au 12e rang. Le processus de sélection se termine en mai 2020.

D’autres excellents résultats en 2018

3e au Grand Prix de Croatie
7e rang au Grand Prix de Hongrie
2e au Grand Prix de Cancún
3e au Grand Prix de Chine
2e aux Championnats panaméricains de San José au Costa Rica
5e Open européen féminin de Rome
5e Grand Prix des Pays-Bas
3e Grand Prix de Tachkent en Ouzbékistan

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