Marc Griffin lance son récit autobiographique

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Par Diane Lapointe
Marc Griffin lance son récit autobiographique
Marc Griffin entouré de sa famille.

Une histoire inspirante pour les jeunes et pour les nostalgiques des Expos
Du petit gars grand amateur de baseball à sa participation aux Jeux olympiques, à l’époque où il est courtisé par les ligues majeures à celle où il joue au niveau professionnel, en passant par les bonnes et moins bonnes périodes de sa vie de baseballeur, Marc Griffin se raconte. Dans son autobiographie «Griffin 26» récemment lancée, il partage ses rêves, ses joies, ses difficultés et ses peines.
Marc Griffin a été aux Jeux olympiques de Séoul en 1988, et il a été voltigeur dans les organisations des Dodgers de Los Angeles et des Expos de Montréal. Au terme de sa carrière de joueur, il est devenu l’une des principales voix du baseball au Québec, à la télévision et à la radio, étant depuis 2011, analyste à RDS.
Mais pourquoi avez-vous ressenti le besoin de livrer votre histoire ?
« J’aime faire lire les jeunes et je pense qu’ils avaient besoin d’une belle histoire pour les faire un peu rêver. Moi-même étant un grand rêveur lorsque j’étais jeune, j’avais mes idoles au hockey et au baseball. Je les ai amenées avec moi dans ma carrière, et j’ai finalement foulé les mêmes terrains de jeux que Gary Carter et Tim Raines. C’est un rêve de petit gars qui est devenu réalité. J’ai décidé d’écrire mon autobiographie, car je trouvais que ma vie était une belle histoire de persévérance et d’acharnement », relate Marc Griffin qui est depuis 15 ans résident de Boucherville, entraîneur de baseball au programme sport-études à De Mortagne, impliqué dans l’Association de baseball locale, et père de trois garçons.
Quels ont été vos plus beaux souvenirs?
« J’ai rêvé d’aller aux Jeux olympiques, et j’y suis allé. J’ai rêvé de baseball professionnel et j’ai porté l’uniforme des Expos et des Dodgers. D’en cibler un en particulier, c’est très difficile.»
Y a-t-il eu des difficultés?
« Ce n’est pas une belle marche dans le parc. Il y a eu des échecs, des blessures, c’est même parfois de l’acharnement. C’est beau rêver, c’est le fun, mais c’est beaucoup d’efforts et énormément de défis. C’est aussi apprendre à se connaître et à composer avec l’échec.»
Dans « Griffin 26», les moins jeunes revivront la belle époque des Expos, et les jeunes apprendront que les rêves peuvent mener loin. « Moi, je souhaite que les lecteurs retiennent qu’il faut aller au bout de nos rêves, que ce soit un rêve de jeune ou de moins jeune. Si on se donne la peine, on peut les atteindre. Il faut y croire et foncer.»
En 2017, il a été intronisé au Temple de la renommée du baseball québécois.
Griffin 26. Éditions de Mortagne. 367 pages.

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