Un premier test auprès de 2000 résidences à compter de l’automne prochain à Boucherville

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Par Daniel Hart
Un premier test auprès de 2000 résidences à compter de l’automne prochain à Boucherville
La Ville testera deux formats de bac brun l'automne prochain, le 120 L et le 45 L ; elle recueillera les commentaires des citoyens en vue de déterminer lequel des deux sera préférable.

La cueillette des matières organiques, déposées dans le bac brun, commencera l’automne prochain dans certains quartiers seulement de Boucherville. En fait, un test sera effectué auprès de quelque 2000 maisons unifamiliales situées dans les districts cinq, six et sept, du côté ouest de la municipalité. Deux formats de bac seront utilisés : celui de 120 L ou de 45 L. L’exercice consistera à évaluer lequel est préférable pour ce type de collecte, prévu une fois par semaine. « Nous allons recueillir les commentaires de la population après un an d’usage afin de connaître celui qui convient le mieux aux gens », a indiqué en entrevue le maire Jean Martel.
Ailleurs, dans d’autres municipalités ayant choisi un format de bac de 240 L, le résultat n’aura pas été concluant, voire satisfaisant, auprès des utilisateurs. Voilà pourquoi la Ville de Boucherville tient à tâter le pouls des citoyens avec deux grandeurs de bacs différents, plus petits, avant de s’approvisionner auprès des fournisseurs. L’administration municipale veut s’assurer que le bac choisi soit fonctionnel et que les résidents emboîteront le pas avec la cueillette des matières organiques. La municipalité informera également le public sur ce qui sera permis d’inclure dans le bac brun et sur ce qui y sera interdit.
La cueillette des matières organiques sur l’ensemble du territoire de Boucherville est prévue autour de 2021.
Choix de l’agglo
Le maire Martel se réjouit que les municipalités liées à l’agglomération de Longueuil aient penché du côté de l’usine de la SEMECS pour le traitement des matières organiques. Il estime que ce choix découle du résultat d’un travail d’équipe, non seulement au sein de l’agglomération mais aussi auprès de la Ville de Varennes et de la MRC Marguerite-d’Youville.
« L’usine à Varennes est déjà en place pour accueillir du tonnage de matières organiques. Ce sera plus économique que de construire une nouvelle infrastructure sur le territoire de l’agglomération. L’entente qui a été conclue a été bien négociée. En plus, il y a le volet de l’accessibilité sociale. Varennes a su bien gérer cet aspect avec le site choisi pour cette usine. Je ne vois que des avantages à ce que les villes liées envoient leurs matières organiques à Varennes », a soutenu le maire de Boucherville.

 

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