Le député fédéral qui veut « aller de l’avant! »: Michel Picard dresse un bilan de ses actions en cette année électorale

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Par Daniel Bastin
Le député fédéral qui veut « aller de l’avant! »: Michel Picard dresse un bilan de ses actions en cette année électorale
« Nous allons bientôt pouvoir faire une annonce pour des logements sociaux à Saint-Bruno au cours du printemps et je veux également un projet du genre par ville, soit à Sainte-Julie et à Saint-Basile-le-Grand. (Photo : Courtoisie)

À l’aube de l’année qui débute, le député fédéral de Montarville, Michel Picard, a posé un regard sur les trois dernières années de son mandat et il a fait part de ce qui pointe à l’horizon de 2019, une année qui sera bien sûr très chargée puisque les élections fédérales auront lieu le 21 octobre prochain.
« Avant d’être député, je travaillais dans le domaine privé et, dans mon ancienne job, je n’attendais pas que le téléphone sonne : je devait aller de l’avant! Et c’est un peu cet esprit qui m’anime encore aujourd’hui à titre de député. Bien sûr, j’ai suivi une courbe d’apprentissage plutôt rapide après les élections, mais ça, c’est un peu normal. »
« Cette volonté d’aller de l’avant est aussi à l’image de tout le bureau de circonscription, car mes adjoints et moi ne nous contentons pas d’être des observateurs : on s’implique, on fait du « push » pour que les dossiers avancent auprès des bonnes instances. »
« Un exemple de ce que je dis concerne le logement social. Nous avons un beau comté : les salaires sont relativement élevés, la population est plus éduquée que la moyenne, on sent un très bel essor économique, etc. Et pourtant, on y retrouve aussi des problèmes liés à la pauvreté », déplore le député.
« Les besoins sont même énormes! Par exemple, les besoins du Centre d’action bénévole de Saint-Bruno ont décuplé en dix ans et c’est une situation similaire que l’on retrouve à L’Envolée de Sainte-Julie. On voit peut-être moins cette situation parce que les gens d’ici veulent le cacher et aussi parce que le seuil de pauvreté est plus élevé quand on travaille au salaire minimum dans une région comme la nôtre. On compte notamment beaucoup de femmes monoparentales qui ne vivent pas dans des conditions faciles. »
« Les besoins en logements sociaux sont élevés et en consultant les organismes sociaux du comté, on a constaté qu’il y a un besoin pour au moins 250 logements sociaux sur le territoire. Nous allons bientôt pouvoir faire une annonce pour des logements sociaux à Saint-Bruno au cours du printemps et je veux également un projet du genre par ville, soit à Sainte-Julie et à Saint-Basile-le-Grand. On espère même que ce projet pourra avoir un effet domino ailleurs dans la région », ajoute Michel Picard.
Prendre son temps…pour aller vite!
Cette volonté de ne pas être simplement observateur, mais plutôt d’être un acteur de premier plan a été remarqué, ajoute le député. « Le bureau de Montarville a un rayonnement qui dépasse ses frontières. Les gens ont élu un Libéral avec un gouvernement majoritaire et ils ont compris qu’il est bon de faire partie du politique, des décisions. On reçoit plusieurs demandes qui dépassent la circonscription. »
« Un bon exemple de ça est le projet d’agrandissement des installations du port de Montréal à Contrecœur. J’ai rencontré notamment la nouvelle députée de Verchères, Suzanne Dansereau, à ce sujet et je lui ai rappelé mon soutien et mon appui. Elle sait combien je pousse ce dossier. Ça fait deux ans que nous y travaillons. »
Dans plusieurs dossiers, il a fallu près de trois ans pour bien faire les choses et « attacher les fils », comme il le mentionne. Lors de la dernière campagne électorale fédérale de 2015, il a fait notamment campagne en mettant l’accent sur son expertise en ce qui concerne les crimes économiques. Au cours des années qui ont suivies, le député Michel Picard a multiplié les consultations à travers le pays et il a rencontré des représentants de la Banque du Canada, des différents corps policiers, Revenu Canada, etc. Au terme de toutes ces consultations, il devrait déposer deux projets de loi d’ici la fin du mois de février afin d’aider les enquêteurs en crimes économiques.
Un autre dossier qui lui tient à cœur et qui a été l’un des premiers sur lequel il a travaillé au lendemain de son élection est celui du champ de tir de la Défense nationale, qui est adjacent aux limites de Saint-Basile-le-Grand, Saint-Bruno et Sainte-Julie, ainsi que du parc national du Mont-Saint-Bruno.
Michel Picard précise qu’il se réjouit que ce terrain d’une superficie de 4,4 hectares a été protégé par décret fédéral à la fin de l’année 2018, ce qui mettrait fin aux inquiétudes des citoyens de voir des développements de nature commerciale et résidentielle au cœur de cet espace vert. Le processus de vente de ces terres suit son cours et le député croit qu’il y a de bonnes chances que la population en sache un peu plus sur l’évolution de ce dossier au cours des prochains mois.
« J’ai compris qu’à Ottawa, si tu veux que les choses aillent vite, il faut prendre son temps! Il faut bien préparer ses dossiers », de sourire le député.

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