De retour pour une 13e édition, le Salon du livre jeunesse de Longueuil fera un clin d’oeil cette année à la culture autochtone. L’événement qui se tiendra du 8 au 10 février à la salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville recevra deux invités d’honneur, l’écrivain Michel Noël, d’origine algonquine, qui sait mettre en lumière toute la richesse de la culture autochtone et celle des Inuits dans ses œuvres littéraires et l’auteure, illustratrice et éditrice de littérature jeunesse, Annie Groovie, connue pour son célèbre personnage Léon.
« Le Salon du livre jeunesse de Longueuil est un événement qui permet de découvrir des œuvres littéraires de tous les horizons et, notamment cette année, des livres sur les traditions et la culture autochtone. La Ville est fière de reconnaître la littératie comme moteur de développement social, économique et culturel pour les jeunes et les familles du territoire », a souligné la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, au lancement du Salon.
Lors de ce lancement, les responsables de la corporation La Fête de la lecture et du livre jeunesse ont honoré l’auteur jeunesse François Gravel, lauréat du Prix Raymond-Plante 2019. Celui-ci a produit plus d’une centaine d’oeuvres à ce jour et remporté quelque 35 prix et mentions. Le Prix Raymond-Plante souligne l’engagement remarquable d’un citoyen ou d’une corporation œuvrant au Québec dans l’un des domaines de la littérature pour la jeunesse, de l’industrie du livre et de l’éducation.
Comme le veut la formule usuelle, ce rendez-vous annuel offre aux enfants et aux membres de leur famille l’occasion de rencontrer des auteurs et illustrateurs et d’assister à une douzaine de spectacles s’adressant à différents groupes d’âge et de découvrir le monde de l’édition jeunesse. Rappelons que l’entrée est gratuite.
« Les livres ont ce pouvoir de rassembler les gens, de trouver un point commun aux différentes générations : ce merveilleux désir de s’approprier une histoire autre que la sienne. Ouvre un livre et laisse-toi emporter : tu verras, c’est magique de pouvoir imaginer un univers entier au fil des pages qui sont tournées », soutient la porte-parole du Salon du livre jeunesse de Longueuil, Frédérique Dufort.
