Amazon : Xavier Barsalou-Duval s’inquiète de la proximité des lobbyistes avec le gouvernement libéral

Communiqué
Amazon : Xavier Barsalou-Duval s’inquiète de la proximité des lobbyistes avec le gouvernement libéral
Le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval, juge troublante la proximité des lobbyistes d’Amazon avec le gouvernement Trudeau. (Photo : iStock)

Le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, Xavier Barsalou-Duval, juge troublante la proximité des lobbyistes d’Amazon avec le gouvernement Trudeau.
En effet, TVA nous apprenait le mardi 8 janvier dernier que les 13 lobbyistes du géant du web ont eu 145 rencontres avec Justin Trudeau et certains de ses ministres les plus influents afin d’obtenir des assouplissements à plusieurs lois, notamment dans le domaine pharmaceutique. De plus, les lobbyistes d’Amazon ont donné près de 20 000$ à la caisse électorale du Parti libéral du Canada (PLC) depuis la dernière élection, selon une recherche effectuée par le député de Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères.
« Il s’agit de révélations très préoccupantes », estime Xavier Barsalou-Duval. « Nous pouvons légitimement nous demander si ces contributions sont faites par conviction ou par intérêt. Ce ne serait pas la première fois que des entreprises troquent du financement avec les libéraux pour obtenir des avantages. Rappelons le cas de Netflix qui a réussi à obtenir une exemption de TPS de la part du gouvernement Trudeau alors que les compagnies québécoises elles, doivent continuer à payer la taxe. Les lobbyistes d’Amazon ne font que répéter une stratégie qui semble efficace avec le parti libéral. »
Le Bloc Québécois avait déposé le projet de loi C-364 afin de limiter les dons politiques des particuliers, ce qui aurait mis un frein à l’influence indue de certains grands financiers causée par la dépendance des partis politiques envers les contribuables qui ont les moyens de faire de grandes donations. Malheureusement, la projet de loi celui-ci a été défait par les votes conjugués des libéraux et des conservateurs.
« Après la Commission Charbonneau et les nombreux scandales de l’industrie de la construction, le Québec a changé son régime de financement politique pour éliminer le copinage et la vulnérabilité des politiciens face au pouvoir de l’argent. Or, de tristes épisodes ont aussi eu lieu à Ottawa, notamment avec le scandale des commandites, mais les libéraux et conservateurs ne semblent pas en avoir tiré de leçons », conclut Xavier Barsalou-Duval.

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