Longueuil déversera 162 millions de litres d’eaux usées dans le fleuve

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Par Daniel Bastin
Longueuil déversera 162 millions de litres d’eaux usées dans le fleuve
Près de 162 millions de litres d’eaux usées seront déversés dans le fleuve Saint-Laurent au cours des prochains jours, une situation qui est causée par des travaux majeurs sur une conduite sous-marine située entre la station de pompage Lafrance du Vieux-Longueuil et le Centre d'épuration Rive-Sud (CERS), sur l'île Charron. (Photo : Longueuil)

Près de 162 millions de litres d’eaux usées seront déversés dans le fleuve Saint-Laurent au cours des prochains jours, une situation qui est causée par des travaux majeurs sur une conduite sous-marine située entre la station de pompage Lafrance du Vieux-Longueuil et le Centre d’épuration Rive-Sud (CERS), sur l’île Charron.
Selon les informations présentées par Radio-Canada il y a quelques jours, cette problématique est provoquée par des fissures détectées sur une conduite de 90 centimètres de large qui fait la jonction sous l’eau entre la Rive-Sud et le centre d’épuration.
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec a autorisé ce déversement le 25 octobre dernier et celui-ci se déroulera du 15 au 22 novembre prochains. Il faut noter toutefois que ces eaux usées dans le fleuve représenteraient environ 7 % des rejets de l’agglomération de Longueuil, ce qui signifie que les quantités seraient bien moindres que celles observées lors du grand déversement de Montréal, alors que le tiers des rejets d’égouts avaient été jetés dans le Saint-Laurent, ce qui représentait près de cinq milliards de litres d’eaux usées…
De longs flotteurs seront installés pour retenir les matières solides et éviter les désagréments aux municipalités en aval, dont Varennes, Verchères et Contrecœur. La situation, bien que déplorable, ne devrait pas avoir de conséquences pour ces trois municipalités, de même que pour les villes desservies par la Régie intermunicipale de l’eau potable (RIEP) Varennes, Sainte-Julie et Saint-Amable, en raison notamment du fort débit d’eau du fleuve. Rappelons à ce sujet que le grand déversement de Montréal avait été surveillé de près en novembre 2015 par les autorités responsables du traitement de l’eau potable dans la MRC et l’on n’avait pas déploré d’incidents liés à ce problème.

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