Un nouveau curé entre en poste à Boucherville

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Par Daniel Hart
Un nouveau curé entre en poste à Boucherville
Le curé Jean-Paul Ngeleka en compagnie de l'équipe de l'Unité pastorale de Boucherville.

Depuis quelques semaines, un nouveau curé est entré en fonction à titre de pasteur des trois paroisses catholiques francophones de Boucherville. Nommé par l’évêque Mgr Lionel Gendron, Jean-Paul Ngeleka travaille en étroite collaboration avec l’équipe de l’Unité paroissiale de Boucherville. Congolais d’origine, ce prêtre est établi au Québec depuis sept ans. À son arrivée au pays, il a été vicaire durant trois ans à la cathédrale de Saint-Jean-l’Évangéliste, à Saint-Jean-sur-Richelieu et plus tard, il a eu des responsabilités similaires trois autres années à la Cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue, à Longueuil.
Depuis qu’il réside ici, il a réussi à s’adapter à son nouvel environnement sans trop de difficultés. « Je suis venu accompagner les Québécois et vivre avec eux en respectant leur culture et leurs moeurs. Apprendre m’a aidé dans la foi », indique-t-il. Sa seule réserve, le climat rigoureux des longs hivers. « Lorsque je suis arrivé, c’était l’automne ; j’ai trouvé ça dur. Ce fut un choc culturel. Ça fait deux ou trois ans que je commence à accepter l’hiver », explique-t-il. Bien sûr, il a grandi et vécu de nombreuses années dans un climat tropical, ce qui est fort différent.
Parcours
Plus jeune, le curé de Boucherville a fait des études en éducation. Il était passionné par l’enseignement. Par la suite, il a entrepris des études en théologie qu’il a terminées en 2006. L’année suivante, il a été ordonné prêtre. Il fut au départ vicaire dans une paroisse au Congo tout en étant préfet de collège. Comme il aimait le travail social, il s’est occupé de scolariser des orphelins dont les parents étaient décédés des suites du sida. Il a également organisé des sessions de formation professionnelle pour des femmes vulnérables.
Même s’il a quitté l’Afrique, il poursuit toujours son oeuvre sociale auprès des orphelins congolais. Une fondation québécoise appelé Rêves Congo parraine 188 enfants et encadre quelque 2000 femmes. Chaque été, M. Ngeleka retourne là-bas pour préparer la rentrée scolaire avec les enfants. Ce travail lui tient particulièrement à coeur.

 

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