Varennes se prépare déjà en vue de son 350e!

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Par Daniel Bastin
Varennes se prépare déjà en vue de son 350e!
Le village de Varennes il y a près de 100 ans. (Photo : Ville de Varennes)

Le 350e anniversaire de fondation de Varennes ne sera célébré que dans un peu moins de quatre ans, soit en 2022, mais c’est dès maintenant que l’on travaille à sa préparation afin que l’événement historique soit marquant!
Dans ce but, la Ville de Varennes a lancé un appel à sa population pour inviter les citoyens à faire partie de quatre comités, soit culture/patrimoine, activités/projets, communications/marketing et financement/partenariats, afin de compter sur le plus de bénévoles possible et de bénéficier d’une plus grande synergie. Il est à noter que ces quatre groupes seront chapeautés par un comité central qui coordonnera le tout.
La Ville de Varennes sera très active au sein de l’organisation et de la tenue des fêtes du 350e, alors que le maire Martin Damphousse ainsi que les membres du conseil municipal apporteront leur soutien tout au long du processus.
Il faut noter que la Ville a d’ailleurs tenu une grande table de discussions le 24 octobre dernier afin que les élus discutent avec les citoyens des principaux enjeux d’avenir en vue de construire le « Varennes de demain ». Un des quatre thèmes abordés concernait les projets futurs, dont le 350e anniversaire de fondation. La Municipalité est présentement à colliger toutes les informations recueillies à cette occasion afin d’orienter les décisions du futur comité.
En ce qui concerne le financement de ces célébrations, le maire Martin Damphousse a rappelé que la Ville possède encore plusieurs terrains et que 10 % de la valeur de chacune des transactions qui seront effectuées en 2019 sera versée dans un fonds dédié au 350e. Ainsi, il a donné comme exemple que si des terrains étaient vendus pour une somme de 10 millions de dollars, c’est un montant d’un million qui serait ainsi réservé dans le fonds spécial. Il a ajouté que l’apport de commanditaires et de partenaires des fêtes permettra également de bonifier l’enveloppe totale.
Le maire a souligné que Varennes peut se targuer de pouvoir compter sur une riche histoire et que de nombreux personnages influents ont façonné la municipalité au fil des siècles, dont notamment René Gaultier de Varennes et Marie-Marguerite Dufrost de la Jemmerais, veuve Youville. Il y a fort à parier que ces personnages historiques reprennent vie et qu’on les retrouve au cœur de ces fêtes, mais il est encore trop tôt pour avancer quoi que ce soit à ce moment-ci.
« Une chose est sûre, c’est que je veux qu’il y ait un legs pérenne pour Varennes et que les gens puissent dire que les célébrations ont été mémorables! », a lancé avec un large sourire le maire Martin Damphousse.

Un peu d’histoire…

L’histoire de Varennes commence avec l’arrivée du régiment de Carignan-Salières. René Gaultier, sieur de Varennes, le grand-père de sainte Marguerite d’Youville et le père de Pierre Gaultier de Varennes, reçoit deux concessions de la part du grand intendant Jean Talon.
Jacques René, le fils de René Gaultier, fut le 2e seigneur de Varennes. Cinq seigneuries formèrent plus tard ce qui devint la paroisse de Varennes soit, d’ouest en est, les seigneuries du Cap de Varennes, du Cap de la trinité et du Cap Saint-Michel, de Grand Maison et l’île Sainte-Thérèse dans le fleuve Saint-Laurent.
La ville fut conquise par les Britanniques pendant la guerre de Sept Ans, fit partie de la Province of Québec puis du Bas-Canada jusqu’en 1867, date de la création de la Confédération canadienne.
En 1837, Louis-Joseph Papineau, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt pour haute trahison en raison de ses activités patriotiques, trouve refuge à Varennes avant de s’exiler aux États-Unis.
Au milieu du XIXe siècle, Varennes était connue comme une station balnéaire. On y retrouvait un hôtel et différentes installations de villégiature. Les Sœurs grises y avaient aussi un hospice. Deux sources d’eau salée émergeaient près de ces installations. À partir de la fin du XIXe siècle jusqu’au début des années 1970, industrie La Saline, qui appartenait à la compagnie montréalaise Gurd, embouteilla l’eau salée d’une de ces sources qu’elle distribuait sous le nom « Vée de Vée », qui rappelle les initiales de la ville de Varennes. Cette source avait un débit de 2 000 à 3 000 gallons à l’heure. La seconde source dégageait une grande quantité d’hydrogène carburé. Ce gaz était utilisé pour éclairer une maison avoisinante.
Le 14 juin 1892, une violente tornade balaie le village, détruisant plusieurs maisons de la montée de Picardie et la Butte-aux-Renards, ruinant ainsi plusieurs familles qui quittèrent par la suite le village.
Au cours des années 1940, durant les beaux jours d’été, la plage Choquette de l’île Sainte-Thérèse était fréquentée par des Montréalais qui venaient par bateau. En 1950, le syndicaliste Michel Chartrand installe sa famille dans une modeste demeure sise au 135-A de la rue Sainte-Anne. À cette époque, Michel Chartrand est très actif au sein de mouvements syndicaux.
En 1969, l’institut de recherche scientifique INRS – Énergie et Matériaux s’implante à Varennes. Elle entraînera l’arrivée de nombreuses autres entreprises et instituts liés au domaine de l’énergie. CANMET, l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) et ABB en sont des exemples. Varennes représente maintenant un important pôle d’innovation en technologique énergétique en Amérique du Nord. (Mention de source : Wikipédia)

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