Les retrouvailles des anciens de l’école De Mortagne, 50 ans après

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Par Diane Lapointe
Les retrouvailles des anciens de l’école De Mortagne, 50 ans après
Armand Lefebvre, ancien professeur, François Desmarais représentant le corps professoral et conseiller municipal, Xavier Barsalou Duval, député de Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, Jacques Chagnon, président d’honneur des Fêtes du 50e et président de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, ministre Culture et des Communications, et ministre responsable de la Langue française, Jean Martel, maire de Boucherville, Hélène Roberge, présidente de la Commission scolaire des Patriotes, Daniel De Angelis, directeur général de l’école De Mortagne, et Alain Langlois, commissaire scolaire.

Environ 400 anciens élèves et professeurs de l’école secondaire De Mortagne ont replongé dans leurs vieux souvenirs lors des grandes retrouvailles soulignant les 50 ans de cette institution publique, le samedi 20 octobre dernier.
L’école secondaire De Mortagne construite à l’époque dans un champ a ouvert ses portes en octobre 1968 à quelque 3750 étudiants. Au cours du demi-siècle de son existence, elle a connu trois commissions scolaires, 29 ministres de l’Éducation et a accueilli et scolarisé plus de 120 000 élèves. Certains sont devenus des avocats, des professeurs, des médecins, des ingénieurs, des contrôleurs aériens, des artistes, des maires, des députés, et des ministres.
« Les élèves qui ont fréquenté l’école ont rayonné partout, sur la scène locale, provinciale, nationale, voire internationale. Les réussites des élèves tant sur les plans professionnel, sportif, scientifique, politique que sur le plan artistique confirment que notre mission d’école a été remplie avec succès », a lancé le directeur général Daniel De Angelis.
« Notre école a changé en 50 ans. Au début, la formation professionnelle était offerte, mais par la suite, celle-ci a fait place à d’autres volets. Nous avons été précurseurs au Canada avec l’instauration du programme Sport-études en 1985, du programme d’Éducation internationale, en 2012, et du CFER, en 2010.»
« La majorité des anciens élèves ne sont pas nécessairement connus du public, mais plusieurs exercent des professions dans divers domaines et réussissent des parcours riches et variés. Ils contribuent pleinement à la société », a ajouté la présidente de la Commission scolaire des Patriotes, Hélène Roberge.
Le président d’honneur de ces grandes retrouvailles et président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, a pour sa part souligné l’importance qu’avait eue l’école De Mortagne dans sa vie. « Cette école aura marqué des générations de jeunes. Et comme citoyen, j’aimerais que l’on constate comment l’école publique a bien servi la société québécoise. Quand on consulte les rapports de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), on constate que le Québec est parmi les six ou sept meilleurs endroits au monde où l’on peut étudier. Sur 60 pays, le Québec se retrouve au quatrième rang en mathématiques et en sciences, après la Finlande, le Japon, et la Chine. Ce sont des profs et des directeurs d’école et tout le personnel enseignant qui contribuent à ces résultats.»
Plusieurs anciens copains et copines se sont ainsi retrouvés et se sont rappelé de vieux souvenirs, comme durant les premières années suivant l’ouverture, de la grange derrière l’école nommée « l’aile G» où les jeunes allaient fumer et qui a été détruite par le feu; les spectacles; le sit-in à la cafétéria organisé par des filles qui réclamaient le droit de porter des pantalons; et la grève revendiquant le port du jeans.

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