« Les citoyens sont tannés d’attendre partout! », déplore le candidat péquiste Stéphane Bergeron

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Par Daniel Bastin
« Les citoyens sont tannés d’attendre partout! », déplore le candidat péquiste Stéphane Bergeron
« On sent toujours beaucoup d’enthousiasme sur le terrain et c’est réconfortant, mais je ne prends rien pour acquis », d’avertir le candidat du PQ, Stéphane Bergeron.

Lors de son dernier point de presse avec les médias avant le jour « J », le ciel était gris quand Stéphane Bergeron a pris la parole, mais les nuages se sont progressivement estompés et le soleil a même brillé à l’horizon au terme de sa présentation… Est-ce là un symbole de la course pour les péquistes? Ce qui est sûr, c’est que le candidat du Parti québécois n’était pas le meneur au début de la présente campagne, selon le site qc125.com qui est basé sur les tendances électorales, l’évolution démographique et les sondages politiques, mais au fil des semaines, la course s’est beaucoup resserrée…
« Notre campagne a débuté bien avant son déclanchement officiel. Nous voulions aller à la rencontre des gens et la meilleure façon pour ce faire, c’est d’aller les voir où ils sont, sur le terrain, partout, leur donner du temps pour avoir le pouls des gens. »
« Je n’ai pas l’habitude de commenter les sondages, mais ce qui m’apparaissait important, c’est qu’il y avait beaucoup d’électeurs qui croyaient peut-être changer d’avis d’ici aux élections et peut-être même que cela dénotait qu’ils n’étaient pas encore à l’écoute. La deuxième chose que l’on constatait, c’est qu’ils se posaient des questions; ils avaient des attentes en ce qui concerne notamment les questions familiales, les CPE, la santé, etc. Dans tous ces secteurs, c’est le Parti québécois qui répondait le mieux à leurs attentes. »
« Il y a eu aussi le premier débat des chefs et, là, il n’y avait pas de filtre, pas de clip étudié de 30 secondes : les gens entendaient en direct ce que les chefs et les partis avaient à proposer. Ils ont été à même de juger les performances et les engagements de Jean-François Lisée et de François Legault, entre autres. »
Pas d’austérité 2
« On sent toujours beaucoup d’enthousiasme sur le terrain et c’est réconfortant, mais je ne tiens rien pour acquis. En 2007, nous étions relativement confiants avant le déclanchement des élections, mais au soir de l’élection, ça s’est passé un peu moins bien que l’on croyait et ça nous a servi de leçon depuis. »
« En ce qui concerne l’indépendance, nous promettons de la réaliser, mais nous voulons d’abord travailler en séquence, redonner confiance aux gens en l’État, c’est l’étape préliminaire. Nous avons le sentiment sur le terrain que les gens sont à l’écoute, que leurs oreilles sont grandes ouvertes. Ils ne veulent pas vivre une autre période d’austérité; ils veulent avoir les services qu’ils méritent, des services à la hauteur de ce qu’ils paient comme impôts. Ils veulent en avoir pour leur argent et nous voulons au PQ que l’État soit plus efficace et au service des gens. »
« On constate aussi que les gens attendent partout! Ils attendent pour consulter un médecin; ils sont sur une liste d’attente pour que leur enfant puisse aller dans un CPE (Centre de la petite enfance); ils attendent dans la circulation, etc. Il faut que cesse cette attente qui n’en finit plus! »
« Le REM (Réseau exprès métropolitain) est catastrophique! L’autoroute 30 sera encore plus bloquée qu’elle l’est déjà et ça va en plus engorger le secteur du Quartier 10/30. Le Grand déblocage proposé par le Parti québécois est une solution infiniment mieux adaptée. Nous ajouterons notamment plus de traverses est-ouest, ce qui fluidifiera les déplacements et aidera au problème de pénurie de main-d’œuvre pour amener les travailleurs dans les entreprises. »
« On sent que les gens sont de plus en plus réceptifs au message du Parti québécois! », lance Stéphane Bergeron en plein cœur d’un verger de Calixa-Lavallée, alors qu’il espère bien récolter les fruits du travail déjà entrepris depuis nombre années.

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