« Vaut mieux un accord bilatéral Canada/États-Unis de qualité plutôt qu’un nouvel ALÉNA sacrifiant le Québec » – Xavier-Barsalou-Duval

« Vaut mieux un accord bilatéral Canada/États-Unis de qualité plutôt qu’un nouvel ALÉNA sacrifiant le Québec » – Xavier-Barsalou-Duval
(Photo : Courtoisie)

Monsieur Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher−Les Patriotes−Verchères, met en garde contre toute négociation bâclée du nouvel ALÉNA à la lumière de la signature d’un accord préliminaire entre les États-Unis et le Mexique et de la possibilité évoquée par Donald Trump d’exclure le Canada. Monsieur Barsalou-Duval assure qu’un accord à rabais serait signé au détriment des intérêts du Québec et rappelle quelques points non négociables pour le Bloc Québécois.
Monsieur Barsalou-Duval soutient que Trudeau doit se montrer à la hauteur et ne pas flancher sous la pression. « Trump monte la pression en annonçant qu’il peut se passer du Canada et qu’il va imposer des tarifs à la frontière sur les voitures canadiennes s’il n’y a pas d’entente avec le Canada. Nous, on ne marche pas aux menaces. Justin Trudeau doit se tenir debout pour éviter que le rouleau compresseur Trump passe sur le Québec, quitte à accepter de négocier un pacte commercial propre aux États-Unis et au Canada, » a fait valoir le député de Pierre-Boucher−Les Patriotes−Verchères.
« Au Bloc Québécois, il y a des points non négociables concernant le Québec. Cela passe avant la supposée urgence de conclure un accord de libre-échange trilatéral. Nous demandons à ce que le chapitre 11 de l’ALÉNA soit retiré : quand une compagnie peut poursuivre un État en prétextant qu’il menace sa profitabilité, la souveraineté politique est remise en cause et c’est inacceptable.
Ensuite, il faut également parvenir à faire lever l’imposition éhontée de surtaxes par des tarifs douaniers venant de l’administration Trump à hauteur de 25 % et 10 % sur les importations d’acier et d’aluminium des États-Unis, de même que la surtaxe sur le bois d’œuvre. Ces tarifs portent grandement préjudice à l’économie des régions du Québec.
Enfin, la gestion de l’offre n’est pas un outil de négociation. Compte tenu du non-respect de ses engagements dans ce domaine et considérant les récents propos de son conseiller aux relations canado-américaines, monsieur Mulroney, qui s’est avoué en faveur de son abolition pure et simple, il faut insister sur ce point, » a attesté monsieur Barsalou-Duval.
« Que Justin Trudeau enlève ses lunettes roses et qu’il établisse un rapport de force avec le gouvernement des États-Unis afin de protéger les intérêts du Québec. À l’heure actuelle, notre voix passe malheureusement par celle du Canada, mais ce n’est pas une raison de se taire, » a conclu le député de Pierre-Boucher−Les Patriotes−Verchères.

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