L’exposition De l’addition à l’inclusion prend place jusqu’au 22 juillet à la Galerie Vincent-d’Indy

Photo de Daniel Hart
Par Daniel Hart
L’exposition De l’addition à l’inclusion prend place jusqu’au 22 juillet à la Galerie Vincent-d’Indy
Monique Handfield entourée de quelques-unes de ses oeuvres.

Des estampes hybrides et des estampes numériques. L’enseignante en arts plastiques à la retraite, Monique Handfield, a rassemblé une quarantaine d’oeuvres de ce type pour la nouvelle exposition qui prend place jusqu’au 22 juillet à la Galerie Vincent-d’Indy. Il s’agit en somme de sa production des 30 derniers mois. Le thème : De l’addition à l’inclusion.
Au cours de sa vie, Mme Handfield a subi trois interventions chirurgicales pour l’installation de prothèses dans son corps. À partir de ses propres radiographies, elle a eu l’idée de produire des oeuvres qui mettent en scène des silhouettes ou des parties du corps. Plusieurs de ses gravures se limitent aux tonalités du noir et blanc avec des demi-tons nuancés de gris. Parfois, elle ajoute de la couleur pour leur donner une dimension différente. Dans un cas comme dans l’autre, la vulnérabilité et la fragilité du corps demeurent l’essentiel de son propos.
L’intégration de prothèses à la hanche et au genou l’a contraint à faire davantage d’exercices, notamment de la physiothérapie et du tai-chi. Bouger fait partie de son quotidien. Voilà ce qui l’a conduit à se photographier en mouvement, ce qui fut le coup de départ de certaines de ses oeuvres. Comme elle aime explorer, elle a produit toute une série de gravures à partir de ce filon.
Diplômée de l’École des Beaux-Arts et de l’UQAM en pédagogie artistique, cette artiste a fait carrière auprès des élèves du secondaire à la Commission scolaire Marie-Victorin durant 34 ans. Depuis sept an, elle fait partie de l’atelier Zocalo, à Longueuil où elle a collaboré à de nombreux projets.

 

Le vernissage aura lieu le vendredi 29 juin à 19 h 30.

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