Lettre ouverte – Québec solidaire : un parti progressiste qui milite pour le bien-commun de tous les Québécois et Québécoises

Lettre ouverte – Québec solidaire : un parti progressiste qui milite pour le bien-commun de tous les Québécois et Québécoises

Nous sommes un groupe de militants et militantes de Québec solidaire dans la circonscription de Verchères et tenions à réagir au résumé de la mission de Québec solidaire (QS) tel qu’en a fait monsieur Carrier dans sa lettre ouverte du 6 février dernier. Celui-ci indique que Qs préconise <un État d’une grande générosité quitte à faire des déficits à outrance>, et ce, en prenant l’argent <chez les riches et la classe moyenne, donc chez la majorité des contribuables.>

Nous avons sursauté en lisant ceci car nous n’avons en rien reconnu le parti auquel nous adhérons. Nous croyons que monsieur Carrier connaît fort mal le programme de Qs ou qu’il a, par partisannerie, coupé court sur les nuances et la réalité des choses.

Qu’en est-il vraiment de Québec solidaire ? Ce parti fut créé il y a maintenant 12 ans à la suite du constat que l’élite, alors au pouvoir, n’avait pas ou peu le souci du bien commun et d’un partage plus juste de la richesse collective. Depuis, ce constat s’avère de plus en plus évident, les écarts de revenu entre les plus riches et la classe moyenne et les plus démuni.e.s ne font que s’élargir. On ne cesse de relater les écarts de revenus parfois abyssaux entre les dirigeants de compagnies et leurs travailleurs et travailleuses ! Certains États dans le monde ont pourtant légiféré pour limiter ces écarts. Au contraire, chez nous au Québec et au Canada, nos gouvernements font la sourde oreille. Pensons notamment, aux présentes revendications citoyennes sur les milliards de dollars qui échappent à nos finances publiques dans ces paradis fiscaux, et ce, avec la complicité et le laxisme de nos gouvernements!

Au fil des ans, Qs a proposé de multiples mesures pour réduire ces écarts et favoriser un mieux vivre chez les plus démuni.e.s et chez les gens de la classe moyenne. Pensons notamment, à la Pharma-Québec, ce projet d’entreprise publique d’acquisition de médicaments, à la gratuité scolaire du primaire jusqu’aux études supérieures, à la gratuité pour tous et toutes des soins dentaires et des transports en commun. Eh oui, cela devra être financé ! Contrairement à ce que certains veulent laisser croire, QS n’est pas un ramassis de pelleteux (ses) de nuages : lors de la dernière campagne électorale QS fut l’un des premiers partis politiques à soumettre son cadre financier. De plus, notre parti propose de multiples façons, bien documentées et loin de l’austérité imposée ces dernières années à l’ensemble de la population, où nous pourrions puiser pour mieux garnir les coffres de l’État. Pensons, notamment, aux 3 milliards que nous ferait économiser un Pharma Québec, aux milliards que nous aurions économisés, si comme le proposait QS à la dernière élection, nous n’avions pas investi et dans le plan Nord et dans la cimenterie en Gaspésie? Eh oui, QS n’investirait pas ou peu dans les multinationales de ce monde qui échappent à toute conscience sociale, qui ne pensent qu’à l’efficience-efficacité en automatisant leur production, en réduisant comme peau de chagrin le nombre de leurs travailleurs et travailleuses ainsi que leurs conditions de travail et tout ceci en octroyant à ses dirigeants des salaires totalement disproportionnés ! QS investirait plutôt dans la petite et moyenne entreprise, celle même qui est la plus productrice d’emplois tant dans les grandes, moyennes et petites municipalités. QS investirait dans la production d’énergie propre qui, selon les recherches, serait davantage créatrice d’emplois que ces entreprises multinationales d’énergies fossiles ! QS investirait en appui à ses agriculteurs et agricultrices afin de soutenir la relève agricole et de favoriser une souveraineté alimentaire créatrice d’emplois de proximité.

Ce ne sont ici que quelques exemples de mesures, puisés dans son programme et issus de sa base citoyenne, que QS voudrait mettre en place pour favoriser le mieux-être chez une grande majorité de québécois et québécoises. Eh oui est la réponse, monsieur Carrier, à la question que vous posez : « L’offre de service politique est-elle adéquate? » Entre les propositions de Qs centrées sur le bien commun et les propositions néo-libérales de la CAQ, le spectre est assez large pour que les électrices et électeurs y trouvent ce qu’elles et ils recherchent.

En terminant, nous tenons à mentionner qu’une majorité de personnes sympathisantes de Québec solidaire sont issues de la classe moyenne et sont fort instruites des enjeux auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées. Celles-ci sont conscientes que vivre dans un État plus juste et solidaire est gage d’un indice de Bonheur National Brut plus élevé! En somme, un Québec progressiste, plus juste, plus solidaire, respectueux de son environnement et inclusif serait un Québec plus heureux !

 

Co-signataires : membres engagés de Québec solidaire Verchères

Marie Bélanger, Jean-René Péloquin, Anne-Marie David, Guy Rolland, Michelle Hudon-David, Abdelouahad Hikmat, Marguerite Gariépy, Yves Parenteau.

 

 

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