Coûts prohibitifs du transport aérien régional: une vache à lait pour les compagnies aérienne et un frein au développement touristique des régions

Coûts prohibitifs du transport aérien régional: une vache à lait pour les compagnies aérienne et un frein au développement touristique des régions
«Est-ce normal qu’il en coûte bien souvent moins cher de réserver une semaine dans le Sud dans un tout inclus que de réserver un simple billet d’avion pour se rendre en Gaspésie ou sur la Côte-Nord?" (Photo : iStock)

«Est-ce normal qu’il en coûte bien souvent moins cher de réserver une semaine dans le Sud dans un tout inclus que de réserver un simple billet d’avion pour se rendre en Gaspésie ou sur la Côte-Nord? Est-ce normal qu’il soit moins dispendieux d’aller à Paris, Londres ou même Beijing que de se rendre en avion à Ville de Saguenay, Baie-Comeau ou aux Îles-de-la-Madeleine? Il est certes souhaitable que nos concitoyennes et concitoyens puissent découvrir le monde, mais il y a également tout un monde à découvrir au Québec et les coûts prohibitifs du transport aérien domestique limitent considérablement la possibilité de le faire», a déploré le député de Verchères, monsieur Stéphane Bergeron, qui, à l’instar de sa formation politique, réclame du gouvernement qu’il cesse de se montrer complaisant avec les compagnies aériennes et qu’il pose enfin des gestes concrets visant à régler une fois pour toutes cette problématique.
«Il est non seulement inacceptable de constater que les coûts exorbitants du transport aérien vers les régions constituent un véritable frein à leur développement social et économique, mais aussi à leur attractivité pour les autres Québécoises et Québécois. Il y a donc lieu d’espérer que le Sommet sur le transport aérien n’aura pas simplement été une simple séance de “parler pour parler” permettant au gouvernement de se donner bonne conscience, mais qu’il donnera bel et bien lieu à une amélioration substantielle de la situation, ce qui devrait non seulement favoriser les régions elles-mêmes, mais aussi tous ces gens, qui, dans la communauté métropolitaine, dont nous sommes, souhaitent les découvrir à moindre frais, sans compter que cela pourrait contribuer à accroître les activités d’aéroports comme celui de Saint-Hubert, qui, chez nous, peut encore décupler son potentiel de développement économique», d’insister monsieur Bergeron.
«Dans ce dossier, le gouvernement libéral a, depuis trois ans, adopté une position essentiellement passive. Et, alors que se pointent les élections, voilà qu’il essaie tout à coup de donner l’impression de s’y intéresser… Un simple sommet ne suffira pas; on s’attend enfin à des résultats tangibles, car les solutions sont connues. Jouissant d’un quasi-monopole au niveau des lignes régionales, Air Canada, fait littéralement la pluie et le beau temps, se comportant souvent en très mauvais citoyen corporatif quand vient le temps de desservir les régions du Québec. Différentes mesures peuvent être mises en place, notamment celle du prix plancher. Il y a des exemples probants ailleurs. Dès la première année de son mandat, le Parti Québécois, entend, lui, appliquer de telles mesures pour maximiser le recours au transport aérien régional. Le Québec a besoin d’un État fort pour assurer un accès rapide et abordable à nos régions», a conclu Stéphane Bergeron.

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