La restauration des terres agricoles au parc des Îles-de-Boucherville expliquée à La semaine verte en janvier

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Par Daniel Hart
La restauration des terres agricoles au parc des Îles-de-Boucherville expliquée à La semaine verte en janvier
De nombreux travaux de réhabilitation qui s'inscrivent dans le plan directeur de la restauration des terres agricoles ont été exécutés cette année sur l'île de la Commune et l'île Grosbois. (Photo : SEPAQ)

Cette année, de nombreux travaux ont été réalisés sur l’île de la Commune et l’île Grosbois afin de revitaliser 106 hectares d’anciennes terres agricoles qui n’étaient plus utilisées à cette fin. Ces transformations seront le sujet d’un reportage qui sera présenté à l’émission La semaine verte, diffusée sur les ondes de Radio-Canada, en janvier prochain. La date n’est toutefois pas encore arrêtée.
Pour mettre à exécution le plan directeur de la restauration des terres agricoles, l’équipe responsable a élaboré quatre axes d’intervention. Première étape, l’enfouissement du roseau sous la terre sur 1,2 hectare, suivi de l’ajout de nouvelles semences. À certains endroits, 21 exclos ont été plantés, soit trois sur l’île Grosbois et dix-huit sur l’île de la Commune, avec 17 000 arbres et arbustes pour créer une barrière naturelle au roseau. Ces aménagements qui s’étendent sur six kilomètres servent de clôtures anti-cervidés.
Au dernier inventaire réalisé du haut des airs en 2015, on dénombrait 142 cerfs de Virginie sur le territoire de 8 km carrés du parc. « Le cheptel de cerfs est en surpopulation car il dépasse 12 bêtes par kilomètre carré; un équilibre serait autour de cinq par km 2 », explique Nathalie Rivard, coordonnatrice du plan directeur de la restauration des terres agricoles.
Pour revenir aux travaux, le second volet a consisté à aménager des arbustes pour attirer les oiseaux champêtres tandis que le troisième s’en concentré sur la mise en place de plantes herbacées recherchées par les insectes pollinisateurs. Finalement, des étangs ont été aménagés pour créer des milieux humides afin de favoriser la présence d’amphibiens et de la sauvagine. À cet endroit, des arbres matures ont été plantés. Parmi les essences sélectionnées figurent l’érable argenté et rouge, le pin blanc,le caryer cordiforme, l’orme d’Amérique, le chêne à gros fruits et le peuplier deltoïde.
Qu’en est-il maintenant de la vocation agricole à long terme sur les terres exploitées au parc ? Une table de concertation se penche toujours sur ce dossier. Une réunion est prévue le 15 décembre. Une annonce serait faite sous peu, a laissé savoir une source digne de confiance.

Plantation d’arbre
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