Stéphane Bergeron réclame l’élargissement de l’autoroute 30 pour le transport en commun et électrique

Stéphane Bergeron réclame l’élargissement de l’autoroute 30 pour le transport en commun et électrique
L’autoroute 30 est déjà un stationnement à ciel ouvert aux heures de pointes... (Photo : Archives)

C’est dans le cadre d’une déclaration posée au ministre des Transports à l’Assemblée nationale, le 1er décembre dernier, que le député de Verchères et président du caucus des députés de l’opposition officielle en Montérégie, monsieur Stéphane Bergeron, a réclamé l’élargissement du tronçon de l’autoroute 30 compris entre les autoroutes 10 et 20, qui est fréquemment congestionné.
«Les Québécoises et Québécois veulent des transports toujours plus fluides et respectueux de l’environnement. L’autoroute 30 constitue non seulement une voie de contournement de Montréal, mais une artère permettant d’assurer les déplacements en Montérégie, voire un important catalyseur de développement économique pour la région, sinon du Québec tout entier, surtout avec l’établissement des pôles logistiques à ses deux extrémités», a déclaré monsieur Bergeron.
Or, l’autoroute 30, en particulièrement sur son tronçon entre les autoroutes 10 et 20, est déjà un stationnement à ciel ouvert aux heures de pointes et même à d’autres moments pendant la journée, la nuit et même les fins de semaines! L’élargissement de la 30 sur ce tronçon pour ajouter des voies pour le transport en commun, le covoiturage et le transport électrique fait consensus dans la région. Par contre, on sait qu’il ne figure pas au plan québécois des infrastructures. Qu’entend faire le gouvernement pour remédier à cette situation qui sera toujours plus problématique avec les travaux au Tunnel Louis-Hyppolyte-Lafontaine, l’arrivée du REM et l’établissement des pôles logistiques?», de s’interroger le député de Verchères.
Faisant preuve d’une partisannerie et d’une malhonnêteté intellectuelle plutôt navrante, de la part d’un homme qui donne pourtant l’impression de vouloir redonner au ministère des Transports ses lettres de noblesse, le ministère a affirmé que la question est étonnante, venant du Parti Québécois, qui, selon lui, était opposé au prolongement de la 30. «Or, rien n’est plus faux! Nous étions effectivement en désaccord avec les libéraux quant au tracé, puisque nous voulions, de notre côté, protéger les terres agricoles, mais nous n’avons JAMAIS été contre le prolongement. D’ailleurs, le tronçon entre les autoroutes 10 et 20 existait déjà, au moment du prolongement. C’était d’autant plus impertinent de faire porter l’essentiel de sa réponse sur cette controverse passée, plutôt que de dire ce qu’il entend réellement faire pour répondre aux besoins et aux attentes des citoyennes et citoyens de la Montérégie, qui en ont marre de rester coincés pendant de trop longues minutes sur cette artère qui ne parvient même plus à s’acquitter de ce pourquoi elle a été construite, soit de désengorger la circulation sur l’île de Montréal, puisqu’elle est elle-même congestionnée!», de conclure Stéphane Bergeron.

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