Passionné du curling
Le rêve de faire les olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud, en février 2018, lui a échappé de peu, mais le curleur bouchervillois Philippe Ménard n’abandonne pas. Les Jeux olympiques de 2022 sont toujours dans sa mire, même s’il doit recommencer tout le processus de sélection qui s’étend sur trois années.
L’athlète Philippe Ménard et ses coéquipiers étaient, au début du mois, à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard. Ils prenaient part aux dernières qualifications en vue de choisir les équipes qui représenteront le Canada aux prochains Jeux olympiques d’hiver. « Nous avons eu de bons résultats au début, mais nous avons ensuite perdu nos parties et nous avons été éliminés. Malheureusement, l’aventure olympique pour 2018 s’est arrêtée là. Nous avons toutefois toujours espoir de nous qualifier pour ceux de 2022», a commenté Philippe.
Les championnats du monde
Philippe Ménard et ses coéquipiers, son frère Jean-Michel, Martin Crête, Éric Sylvain, visent maintenant une participation aux championnats du monde qui se tiendront à Las Vegas en avril 2018. Pour se qualifier, le quatuor devra remporter à nouveau les championnats du Québec, et ceux du Canada.
Ce but est réaliste, car l’équipe de curleurs brille au niveau provincial, ayant remporté chaque année, depuis 2012, la médaille d’or. Ces résultats leur procurent depuis cinq ans leur laissez-passer aux championnats canadiens.
Une histoire de famille
Philippe a commencé à pratiquer ce sport à l’âge de 5 ans, à Amos, sa ville natale. Plutôt que d’aller au service de garde après l’école, il allait jouer aux quilles, tout comme ses quatre frères.
En 2006, il a participé aux championnats canadiens juniors. Il s’est classé quatrième. Depuis 2012, il fait équipe entre autres avec son frère ainé. Il s’entraîne sur la glace trois heures par semaine, avec le club de curling de Boucherville, et hors glace, durant près de 10 heures.
« Ce sport est très exigent et pour performer, la forme physique a un grand impact», dit-il.
Philippe aime ce sport pour plusieurs raisons. « Il n’est pas violent, il sollicite une grande compréhension, beaucoup de stratégies, et il implique beaucoup de mathématiques. J’apprécie également ce sport parce que je suis une personne très compétitive. Puisque je suis bon, je gagne souvent, ce qui me le fait apprécier encore plus. Et aussi, j’adore l’esprit de camaraderie qui règne dans l’équipe.»