Julianne Séguin et Charlie Bilodeau quatrièmes à Osaka

Photo de Diane Lapointe
Par Diane Lapointe
Julianne Séguin et Charlie Bilodeau quatrièmes à Osaka
Le couple Julianne Séguin et Charlie Bilodeau, des patineurs d’élite.

Compétition internationale de patinage artistique
Le couple de patineurs artistiques formé de la Longueuilloise Julianne Séguin et de Charlie Bilodeau a fini au quatrième rang du classement général du Trophée NHK, une compétition internationale qui se tenait à Osaka, au Japon, le 10 novembre dernier.
« C’est une belle performance, mais j’ai fait une erreur lors du saut côte à côte au programme court qui nous a coûté très cher », commente Julianne au cours d’une entrevue accordée à La Relève.
Au programme court, le couple a exécuté une chorégraphie sur la musique Everybody wants to rule the world, de Lorde. Au programme long, il a dansé sur les rythmes de Where’s my love, de Syml. Julianne et Charlie ont obtenu un total de 194.37 points, soit leur meilleur pointage de la saison.
« Nos objectifs ont pas mal été atteints, mais on sait que l’on aurait pu faire mieux au programme court », ajoute la patineuse qui s’entraîne près de 30 h par semaine à Chambly. Elle prend une année sabbatique de l’école pour se consacrer entièrement au patinage dans le but qu’elle et son partenaire soient sélectionnés pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de 2018, à Pyeongchang, en Corée du Sud.
C’est au cours des nationaux qui se dérouleront durant la deuxième semaine de janvier que les patineurs sauront s’ils sont qualifiés. Pour l’être, ils doivent réussir à monter sur le podium. « Je pense que nos chances sont bonnes. C’est un objectif réaliste. »
En octobre dernier, le couple a terminé cinquième en Russie à la Coupe Rostelecom.
Pas très bonne au début
Julianne a commencé le patinage artistique après avoir été invitée par une amie à la porte ouverte de son club. « J’ai aimé ça, et je me suis inscrite au club de Longueuil. » Elle avait 6 ans. Dans une vidéo réalisée par Patinage Canada, elle admet qu’elle n’était pas très bonne à ses débuts. « J’étais raide comme du bois et je marchais sur la glace. Ç’a été un long parcours, pas mal plus long que la plupart des autres patineurs. Je n’ai juste jamais lâché prise. J’ai toujours eu la piqûre. J’ai travaillé fort, et ça m’a menée là où je suis. »
Elle dit apprécier ce sport de glisse, s’y sentir bien, aimer le pratiquer à deux, et être très compétitive.

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