Quelques bonnes mesures pour les entreprises sans véritable plan de retour à l’équilibre budgétaire

Quelques bonnes mesures pour les entreprises sans véritable plan de retour à l’équilibre budgétaire
Le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau.

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) considère que l’énoncé économique de l’automne présenté par le ministre des Finances du Canada, Bill Morneau, suggère quelques bonnes mesures pour les entreprises, sans toutefois présenter un véritable plan de retour à l’équilibre budgétaire.
La FCCQ réaffirme que la baisse du taux d’imposition à 9 % pour les petites entreprises est une bonne nouvelle, car elle leur permettra de dégager des marges de manœuvre nécessaires au bon fonctionnement de leurs activités.
La FCCQ salue également l’intention de bonifier, à compter de 2019, la Prestation fiscale pour le revenu de travail (PFRT). Le PFRT vient rehausser la rémunération des travailleurs à faible revenu. Elle constitue la meilleure manière d’améliorer leur revenu disponible, de préférence à une augmentation radicale du salaire minimum. Elle représente aussi une excellente façon d’inciter les gens en marge du marché du travail à l’intégrer ou à y rester.
Quant à la réforme de la fiscalité des sociétés privées, le gouvernement fédéral a entendu un certain nombre de revendications des entrepreneurs. La FCCQ salue notamment les aménagements quant au transfert intergénérationnel des entreprises et réitèrent leur demande que ceux-ci soient harmonisés avec les mesures adoptées par le gouvernement du Québec au printemps dernier. Toutefois, elle réitère ses inquiétudes quant à l’impact de certaines mesures sur le réflexe entrepreneurial et la capacité des entreprises à accumuler les fonds nécessaires à l’investissement.

Retrouver l’équilibre budgétaire

« La situation économique du Canada ne doit pas permettre au gouvernement fédéral de baisser la garde sur des enjeux comme le retour à l’équilibre budgétaire, l’impact de la réforme fiscale américaine sur la compétitivité des entreprises canadiennes et l’incertitude liée aux négociations de l’ALENA », a déclaré Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.
Le Canada traverse une période de vaches grasses, la FCCQ s’en réjouit, mais rien n’assure que celle-ci perdurera. Or, le gouvernement ne s’est toujours pas donné un plan à cette fin.
La FCCQ demande au ministre de présenter un plan de résorption explicite dans son budget 2018-2019. « La bonne conjoncture devrait fournir au ministre des Finances l’occasion de résorber le déficit », a conclu Stéphane Forget.

(Source : CCIRS)

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