Un séjour temporaire d’un mois à Boucherville pour quelque 300 migrants

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Par Diane Lapointe
Un séjour temporaire d’un mois à Boucherville pour quelque 300 migrants
Des migrants haïtiens, qui ont traversé la frontière à pied à Saint-Bernard-de-Lacolle, sont hébergés au Havre de la Providence, sur la rue des Seigneurs, à Boucherville, depuis vendredi dernier. (Photo : Diane Lapointe)

Le nombre de demandeurs d’asile hébergés au Havre de la Providence, à Boucherville, pourrait être rendu à 300, et il pourrait même grimper jusqu’à 450, selon différentes sources. Cependant, le CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, qui coordonne cette opération, refuse de le confirmer.
« On ne communique pas les chiffres, car ils changent trop au cours d’une journée. Toutefois, on peut vous informer du nombre total de personnes hébergées à travers notre réseau. En date d’hier, le 14 août, ils étaient 2943 demandeurs d’asile hébergés dans la région métropolitaine», dit Emmanuelle Paciullo, responsable des communications.
Mme Paciullo ne peut également pas indiquer la capacité d’accueil du Havre de la Providence, qui rappelons-le, appartient à la congrégation religieuse de la Providence, et qui servait de centre de transit, jusqu’au 2 juillet dernier, pour les patients, majoritairement des personnes âgées, de l’hôpital Pierre-Boucher. « C’est une information qui peut changer et nous ne voulons pas entrer dans ce niveau de détails.»
Les demandeurs d’asile accueillis à Boucherville le sont de façon temporaire, c’est-à-dire qu’ils le sont pour une période moyenne d’un mois. « Quand la personne quitte, elle est remplacée par un autre demandeur d’asile temporaire.»
D’autres centres d’hébergement pourraient ouvrir dans la région métropolitaine. « Plus la demande est élevée, et plus le besoin de rechercher des ressources d’hébergement est présent. Alors, il y a toujours des discussions pour évaluer les sites potentiels pour pouvoir répondre à ce besoin.»
Mme Paciullo n’a pu non plus préciser le nombre de travailleurs attitrés au Havre de la Providence. « Il y a des agents de sécurité, des travailleurs sociaux, des personnes attitrées aux soins de santé, à la salubrité et des bénévoles.»

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