La lutte aux violences à caractère sexuel au centre des priorités du cégep Sorel-Tracy

La lutte aux violences à caractère sexuel au centre des priorités du cégep Sorel-Tracy
Bas de vignette de gauche à droite : Le comité de la campagne Fabienne Desroches, directrice des études par intérim et directrice générale du Cégep de Sorel-Tracy, Véronique Gervais, psychologue, Philippe Clément, président de l’AGEECST, Marianne Gauthier Lamoureux, coordonnatrice aux affaires externes AGEECST, Myriam Beauchesne-Lachapelle, professeure en Sciences humaines et Chantal Rondeau, directrice des finances (Photo : Cégep de Sorel-Tracy)

En réponse aux événements malheureux des derniers mois sur les campus d’établissements universitaires et collégiaux, l’AGEECST est fière d’annoncer son adhésion, ainsi que celle du Cégep de Sorel-Tracy, à la campagne luttant contre les violences à caractère sexuel Ni viande ni objet.
Cette campagne initiée par l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke vise à promouvoir les comportements adéquats, notamment le consentement, en proposant une variété impressionnante de visuels déclinables pour l’affichage et la production d’objets divers. L’exposition des premières affiches a débuté le lundi 3 avril et se poursuivra sur deux semaines. L’AGEECST a choisi de mettre de l’avant un concept visuel traitant de l’hypersexualisation en utilisant le thème des fruits : « Le pamplemousse et la banane, malgré leur apparence qui peut rappeler des organes génitaux, demeurent des fruits. On doit arrêter de voir des organes sexuels partout », affirme Philippe Clément, président de l’AGEECST.
La prévention est un aspect très important du travail que l’Association étudiante souhaite faire dans ce dossier. Il ne faut toutefois pas négliger les nombreux autres aspects de la problématique sur lesquels les étudiants veulent également se pencher au cours des prochains mois. « Nous demandons au gouvernement d’envoyer une enveloppe dédiée à l’embauche de nouvelles ressources psychosociales pour répondre à la demande des étudiants. Les besoins des victimes sont grands et elles méritent d’avoir un suivi complet et adéquat. C’est vrai pour les victimes de violences sexuelles, mais c’est aussi vrai pour l’ensemble des étudiants qui ont besoin d’une aide psychologique », continue Philippe Clément.

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