Investissements de 543,9 M$ dans 324 chantiers à travers la Montérégie

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Par Daniel Bastin
Investissements de 543,9 M$ dans 324 chantiers à travers la Montérégie
(Photo : MTQ)

Durant la période hivernale, les automobilistes ont été un peu plus épargnés par les cônes oranges, mais cette situation changera bientôt puisque le ministère des Transports du Québec a annoncé des investissements de 543,9 millions de dollars dans le réseau routier de la région de la Montérégie répartis dans 324 chantiers. Parmi ceux-ci, on note la reconstruction du pont de la rue de l’Île-Charron au-dessus de l’autoroute 25, des travaux sur la route 132 entre Contrecœur et Verchères, ainsi que sur une portion de l’autoroute 30.
Ces investissements se répartissent comme suit au cours des deux prochaines années, soit 230,4 millions de dollars seront consacrés aux structures, dont 46,9 millions aux 51 structures du réseau municipal; 208,2 millions sont destinés aux chaussées; 43,5 millions de dollars vont à l’amélioration du réseau routier; 61,8 millions iront au développement du réseau.
La ministre responsable de la région de la Montérégie, Lucie Charlebois, a précisé que le ministère des Transports entreprendra la réfection du pont d’étagement au-dessus de l’autoroute 20 à la hauteur de la sortie 14, à Coteau-du-Lac, la reconstruction du pont de la rue de l’Île-Charron au-dessus de l’autoroute 25 et le réaménagement de l’intersection des routes 202 et 235 à Bedford.
Le ministère a également prévu des travaux d’asphaltage sur la route 132, entre Verchères et Contrecoeur. De plus, les ouvriers procèderont à la reconstruction de l’autoroute 30, entre les kilomètres 127 et 133, un projet de plus de 10 millions de dollars. Il s’agit de la deuxième phase du chantier qui a débuté en 2016 sur les kilomètres 133 et 137.
Au total, 3 550 travailleurs seront à l’œuvre au cours de cette période dans la Montérégie.
Danger « très important »
En ce qui concerne le pont de la rue de l’Île-Charron, rappelons qu’un rapport d’inspection effectué par le ministère des Transports du Québec en décembre 2015 avait révélé plusieurs défauts dans la structure et l’infrastructure construite en 1966 présentait un danger « très important » ou « appréciable » pour les quelques 2 000 automobilistes qui l’empruntaient quotidiennement.
Dans le document produit par les inspecteurs du MTQ, on notait également un danger « très important » pour les usagers en raison de la mauvaise conception d’une glissière de sécurité, ce qui réduisait la capacité de façon importante, était-il écrit. De plus, des éclats de béton exposaient l’armature d’acier, accentuant la corrosion, alors que des barres d’aciers de la culée étaient « corrodées et sectionnées ».

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