Contrecoeur est l’une des villes ayant connu la plus forte croissance démographique au Québec

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Par Daniel Bastin
Contrecoeur est l’une des villes ayant connu la plus forte croissance démographique au Québec
Contrecoeur est au deuxième rang au Québec pour les municipalités de 5 000 habitants ou plus ayant connu la plus forte croissance démographique entre 2011 et 2016, n’étant devancée que par Sainte-Brigitte-de-Laval avec 29,0 %. (Photo : Ville de Contrecoeur)

Les plus récentes données dévoilées le 8 février dernier par Statistique Canada à la suite du recensement effectué en 2016 permet de constater de façon claire que Contrecoeur et Saint-Amable ont connu une hausse significative de leur population depuis le dernier exercice du genre en 2011, soit respectivement 26,2 % et 11,3 %.
En 2011, Contrecoeur comptait officiellement 6 252 citoyens et sa population a fait un bond impressionnant de 26,2 % en cinq ans, passant à 7 887 en 2016. Cette progression spectaculaire la place même au deuxième rang au Québec chez les municipalités de 5 000 habitants ou plus ayant connu la plus forte croissance démographique durant cette période, n’étant devancée que par Sainte-Brigitte-de-Laval avec 29,0 %, mais devant Saint-Colomban avec 22,5 %.
Une telle tendance a pu être également observée à Saint-Amable alors que la population est passée de 10 930 personnes en 2011 à 12 167 cinq ans plus tard, soit une majoration de 11,3 %, alors que la moyenne observée au Québec durant la même période est de 3,3 %.
Ces bonds spectaculaires s’expliquent notamment par le fait que Contrecoeur et Saint-Amable sont les deux rares municipalités de la MRC de Marguerite-D’Youville qui avaient beaucoup de terrains résidentiels à offrir aux nouveaux acheteurs, principalement des jeunes familles, et ces lots étaient offerts à des prix somme toute raisonnables, si on les compare à ceux dans les villes situées plus près de Montréal.
Les autres municipalités de la MRC présentent pour leur part des augmentations de populations qui ressemblent plus à la moyenne provinciale. Ainsi, Varennes est passé de 20 994 habitants en 2011 à 21 257, soit une légère hausse de 1,3 %, alors que sa voisine, Verchères, a connu une majoration de 2,5 % (5 692 en 2011 à 5 835 en 2016).
Le village de Calixa-Lavallée a pour sa part fait un bond de 3,8 % puisque l’on dénombrait 504 personnes en 2011, comparativement à 523, cinq ans plus tard.
Cette analyse des chiffres du recensement de 2016 provoquent une légère une surprise du côté de Sainte-Julie puisque sa population a légèrement diminué de 0,5 %, passant de 30 044 en 2011 à 29 881. Les facteurs pouvant expliquer ce phénomène sont la saturation de sa zone résidentielle et le vieillissement de sa population.

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