Dans une résolution adoptée à la séance régulière de février à l’hôtel de ville, le conseil municipal a entériné une résolution dans laquelle la Ville reconnaît la Ceinture Verte du Grand Montréal et convient de l’importance d’une stratégie de conservation intégrée avec les municipalités environnantes.
De ce fait, elle intègre le concept de ceinture verte et bleue dans ses planifications en plus d’identifier, de protéger et de mettre en valeur les milieux naturels et les milieux agricoles sur son territoire. Ces mesures de protection et de mise en valeur visent notamment la création de corridors de déplacement faunique.
«L’étalement urbain qui est survenu au cours des dernières décennies dans les milieux naturels et les milieux agricoles n’est pas soutenable; un changement de cap doit avoir lieu. Le projet de la Ceinture Verte du Grand Montréal vient donc répondre à ce besoin et ainsi parvenir à garder et protéger les infrastructures vertes présentes sur le territoire» soutient SylvainPerron, coordonnateur du Mouvement Ceinture Verte.
D’autres villes de la Rive-Sud ont déjà emboîté le pas dans cette démarche. Celles-ci regroupent Verchères, Sorel-Tracy, Châteauguay et Odanak. Cette reconnaissance se veut une première étape à la création d’un réseau de corridors naturels partout dans la région du Grand Montréal. Le Mouvement Ceinture Verte fera le suivi avec ces municipalités afin de s’assurer qu’elles respectent leurs engagements.
«Notre geste montre notre solidarité avec les autres villes qui ont intégré ce mouvement. Avec le Fonds vert de la Ville, la municipalité peut faire des acquisitions de terrains s’il y a des opportunités. Nous travaillons aussi étroitement avec Nature-Action Québec pour en acquérir dans des certains secteurs comme ce fut le cas pour le Boisé du Tremblay», a signalé au passage le maire Jean Martel.
L’appui de Boucherville demeure un geste de première importance pour le coordonnateur du Mouvement Ceinture Verte. «Nous assistons à un véritable changement : les villes désirent protéger leur territoire et elles veulent qu’on leur donne tous les outils nécessaires pour y arriver», mentionne-t-il. «En fait, nous espérons surtout que cet engouement sera contagieux pour les villes voisines, notamment Longueuil et Varennes qui pourraient servir à l’établissement d’un véritable réseau de milieux naturels interconnectés sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent.»
Rappelons que Le Mouvement Ceinture Verte est une coalition qui a été mise en place à l’automne 2012.
