LE PARTI QUÉBÉCOIS EXIGE À NOUVEAU LE RESPECT DES LOIS QUÉBÉCOISES DANS LE DOSSIER ÉNERGIE EST

LE PARTI QUÉBÉCOIS EXIGE À NOUVEAU LE RESPECT DES LOIS QUÉBÉCOISES DANS LE DOSSIER ÉNERGIE EST

C’est le 16 février dernier que le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations Québec-Canada, monsieur Stéphane Bergeron, a présenté à l’Assemblée nationale une motion portant sur le projet Énergie Est de TransCanada à l’Assemblée et réclamant le respect rigoureux du cadre législatif québécois.

Étonnamment, le gouvernement libéral s’est empressé de refuser son consentement à ce que l’Assemblée nationale débatte de cette motion, qui se lisait: «Que l’Assemblée nationale rappelle que le projet Énergie Est de TransCanada doit respecter les lois québécoises; Qu’elle demande au gouvernement du Québec de modifier le mandat confié au BAPE afin que TransCanada soit tenue de déposer un avis de projet, tel que cela est prévu par la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement ».

«TransCanada ne s’étant pas particulièrement illustrée jusqu’ici par une attitude des plus exemplaires, il apparaît d’autant plus important que le Québec puisse s’assurer de l’application rigoureuse de toutes ses lois et normes environnementales.  Le gouvernement ne doit absolument pas abaisser les exigences, bien au contraire, surtout pour un projet qui ferait peser  des risques si importants pour l’environnement et la santé humaine au Québec.  Aussi, le fait que le gouvernement ait refusé que l’Assemblée nationale débatte d’une motion qui réclamait simplement l’application des lois québécoises est-il de nature à susciter l’inquiétude, d’autant que le premier ministre Couillard se réclame, ces jours-ci, du respect de la règle de droit», a déclaré monsieur Bergeron.

«Pourtant, dans le dossier d’Anticosti, le gouvernement ne semble pas accorder beaucoup d’importance au respect de contrats signés en bonne et due forme.  Doit-on comprendre que le gouvernement libéral s’oppose au développement de nos propres ressources énergétiques et que, du même souffle, il favorise le passage, sur notre territoire, du pétrole sale issu des sables bitumineux?  Est-ce à dire qu’il préfère à ce point la dépendance envers le Canada à une plus grande indépendance économique qu’il est prêt à favoriser, au mépris des lois québécoises, ce projet de pipeline qui ne donnera lieu à aucun avantage pour le Québec, mais qui lui ferait courir tous les risques?  En revanche, la position du Parti Québécois est claire, nette et précise: le jeu n’en vaut clairement pas la chandelle!», de conclure Stéphane Bergeron

                                                                        

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