Plusieurs engagements réalisés et des projets à faire

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Par Daniel Hart
Plusieurs engagements réalisés et des projets à faire

Bilan mi-mandat du maire Jean Martel

Deux ans après avoir été réélu avec les membres de son équipe, le maire Jean Martel trace un bilan de mi-mandat en abordant les principales politiques qu’il a mises de l’avant à l’hôtel de ville de Boucherville.

Premier point soulevé : les finances publiques. « Je suis fier de la réduction de la dette en 2014-2015; elle est rendue à 98,1 M$. Les finances sont sous contrôle et nous avons décrété deux gels de taxes et une hausse de taxes équivalente au taux d’inflation », explique M. Martel.

Les revenus de taxation provenant du secteur commercial et industriel au cours des dernières années ont permis à la Ville de moins s’endetter. La politique de l’équipe en poste à l’hôtel de ville se voulait différente en faisant le choix de ralentir le développement résidentiel, comme le demandait la population. Ceci dit, de nouvelles constructions domiciliaires ont été érigées, mais dans des secteurs où les infrastructures municipales étaient déjà en place. « Nous n’avons pas eu besoin d’ouvrir de nouvelles rues », précise le maire.

Plan sportif

Les organismes sportifs ont réclamé de nouvelles infrastructures au fil du temps. L’élaboration du plan sportif de la Ville s’est avérée un défi de taille. L’agrandissement du centre Gilles-Chabot – ajout de deux patinoires et d’autres espaces – n’a eu aucune incidence sur la dette de la municipalité puisque l’organisme responsable de cet établissement a vu au financement de cette réalisation. Les utilisateurs de l’aréna Charles-Bruneau y exercent désormais leurs activités sportives.

Le centre sportif a été démoli pour faire place au futur complexe aquatique. « Il y aurait eu des travaux de réfection à faire de 9 M$ pour la mise à niveau de l’aréna; le bâtiment était arrivé en fin de vie », signale M. Martel. Une subvention de 7,5 M$ du gouvernement du Québec ajoutée à une autre de 2,4 M$ de Chantiers Canada a limité la pression sur la dette de la Ville. La municipalité a versé 5 M$ comptant et a adopté un règlement d’emprunt de 17 M$ pour financer la balance. Cette stratégie diversifiée a permis d’éviter un accroissement majeur de la dette.

Toujours en ce qui concerne le plan sportif, il reste à attacher les ficelles en vue de la construction du futur complexe multisports prévu sur une parcelle de terrain situé à l’arrière de l’école secondaire de Mortagne, tout près du centre Gilles-Chabot. Cette infrastructure permettra la pratique du soccer, du football, du touchfootball, du baseball, du tir à l’arc, du golf et de l’athlétisme. La Ville doit procéder à un échange de terrains et à l’achat d’une parcelle de lot appartenant à la Commission scolaire des Patriotes. Toutefois, le ministère de l’Éducation devra donner le feu vert à cette transaction. Le coût de cet autre projet n’est pas encore établi. Deux formules sont envisagées : soit que la Ville en devienne le propriétaire, soit qu’il y ait création d’un organisme autonome comme c’est le cas de la Société d’exploitation des deux glaces pour le centre Gilles-Chabot.

Autre dossier qui a marqué les deux premières années du mandat de l’équipe en place à Boucherville, le nouveau Café centre d’art.  Le projet aura coûté 7,4 M$ au final et connu du retard dans sa livraison. Ouvert depuis peu, cet établissement est devenu un endroit où se pratiquent de nombreuses disciplines artistiques.

Un autre enjeu, celui-là toujours en attente, concerne le site de l’ancienne carrière de Boucherville. La succession Lépine à qui appartient ce lot a obtenu en juillet dernier du ministère du Développement durable et de l’Environnement le certificat lui autorisant la réhabilitation de ce vaste espace. Le promoteur a tâté le pouls des citoyens afin de connaître le type d’aménagements que la population souhaiterait voir à cet endroit. « La Ville n’est pas contre ce projet de réhabilitation, mais pas à n’importe quel prix », précise M. Martel. Le chemin d’accès des camions pour se rendre au site constitue le nœud gordien de ce dossier. L’administration municipale refuse que les camions empruntent le chemin d’Anjou et cherche une alternative, une difficulté non encore résolue. Il est question pour l’heure d’une rencontre prévue entre fonctionnaires municipaux et provinciaux lors de laquelle les intervenants gouvernementaux se pencheront sur ce point.

Par ailleurs, le projet de promenade piétonnière face au fleuve a été reporté à plus tard. Un comité explore divers modes de financement pour partager les dépenses qui découleront de ce projet.

Quant au réaménagement du carrefour Montarville/autoroute 20, la Ville prévoit relancer le projet auprès de Transports Québec. Le Service du génie de la Ville aurait trouvé des approches alternatives moins coûteuses que ce qui avait été planifié au départ.

 

 

 

 

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