La Ville de Boucherville compte abattre une cinquantaine de frênes l’automne prochain et les remplacer.
Ces arbres en moins bonne santé peuvent constituer un attrait pour l’agrile. Les responsables de ce travail s’affairent actuellement à identifier les frênes qui seront traités cette année à des fins de conservation ou pour ralentir l’infestation causée par l’insecte ravageur. La sélection s’appuie sur les observations notées au printemps.
En 2014, 28 frênes ont été abattus sur les terrains publics de la municipalité pour des raisons autres que l’agrile du frêne et près de 500 frênes ont été traités. Ce traitement est efficace sur une période de deux ans; il devra être répété en 2016.
La Ville continue d’être active pour protéger les arbres sous sa gouverne. Une dizaine de pièges collants sont en voie d’être installés afin d’évaluer la présence de l’agrile dans différents secteurs de la municipalité. Les équipes continuent d’examiner les végétaux dans le but de détecter les agriles sous l’écorce des frênes. Le dépistage par écorçage permet d’évaluer plus précisément le niveau d’infestation d’un arbre et d’un secteur de la ville. Les résultats aident à adopter des mesures adéquates pour éviter le dépérissement des arbres.
Longueuil
Du côté de Longueuil, la Ville a commencé à administrer un traitement préventif sur plus de 1200 frênes. Depuis 2013, l’administration municipale a injecté un budget de près de 1,2 M $ dans le programme de lutte à l’agrile du frêne.
Les parcs très achalandés comptant une grande proportion d’arbres de cette essence, les grandes artères et les secteurs propices à la formation d’îlots de chaleurs seront priorisés par cette opération d’envergure. Les arbres retenus pour les injections ont été marqués de peinture verte à la base de leur tronc au cours des dernières semaines. Seuls les spécimens peu ou pas atteints par l’agrile ont été sélectionnés afin d’augmenter les chances de succès du traitement.
Quelque 600 frênes présentant des signes avancés d’infestation ou de dépérissement seront progressivement abattus à partir de l’automne afin de prévenir la propagation du parasite, pour contrôler sa population et pour éviter les accidents. Depuis le début de l’infestation, environ 200 arbres ont été abattus. Un plan de remplacement global de la population de frênes sur tout le territoire de Longueuil est en cours d’élaboration.
